La litre, ceinture de deuil ou trait ultime
Un bandeau noir peint sur le pourtour des murs de l'église et sur lequel figurent les armoiries seigneuriales, appelé litre, révèle un dispositif funéraire. Ce rite fut aboli avec la Révolution, effacé et oublié, il constitue aujourd’hui un enjeu crucial pour la restauration, les monuments hist...
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Veröffentlicht in: | Interfaces (Dijon. En ligne) 2020-12, p.51-64 |
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1. Verfasser: | |
Format: | Artikel |
Sprache: | fre |
Online-Zugang: | Volltext |
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Zusammenfassung: | Un bandeau noir peint sur le pourtour des murs de l'église et sur lequel figurent les armoiries seigneuriales, appelé litre, révèle un dispositif funéraire. Ce rite fut aboli avec la Révolution, effacé et oublié, il constitue aujourd’hui un enjeu crucial pour la restauration, les monuments historiques, bref notre mémoire. Nous analysons ici l’histoire du droit de litre en relation à l’espace sacré dans sa dimension politique, sociale et anthropologique. Le noir en tant que couleur de deuil renvoie à l’irreprésentable. Trait ultime, il annonce justement l’espace de l’abstraction. |
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ISSN: | 1164-6225 2647-6754 |
DOI: | 10.4000/interfaces.870 |