L’opéra, miroir des sociétés européennes

Les opéras naissent sous la plume d’individus imprégnés par les normes de la société dans laquelle ils évoluent. Les compositrice-teur-s ne révèlent donc pas seulement leur intérêt pour un certain sujet lors de leur travail sur le livret d’opéra, elles/ils transmettent aussi les préoccupations de le...

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Veröffentlicht in:Genre, sexualité & sociéte sexualité & sociéte, 2016-07
1. Verfasser: Schupp, Clémence
Format: Artikel
Sprache:fre
Online-Zugang:Volltext
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Beschreibung
Zusammenfassung:Les opéras naissent sous la plume d’individus imprégnés par les normes de la société dans laquelle ils évoluent. Les compositrice-teur-s ne révèlent donc pas seulement leur intérêt pour un certain sujet lors de leur travail sur le livret d’opéra, elles/ils transmettent aussi les préoccupations de leur temps. Dans la première moitié du XXe siècle, les normes traditionnelles de genres et de sexualités commencent à faire débat en Occident. Les compositions de ceux qui seront appelés les « modernes » sont-elles influencées par ces discussions ? L’analyse du livret de quatre opéras de cette époque offre avant tout un regard sur l’ouverture d’esprit de certains compositeurs à des idées libérales. Elle montre également l’influence sur la création lyrique de différents courants de pensée présents dans les sociétés européennes de cette époque. L’opéra moderne reflète à la fois la peur d’un progrès social favorable aux femmes et homosexuel-le-s et l’espoir de fonder une société plus libérale.
ISSN:2104-3736
DOI:10.4000/gss.3788