La géographie linguistique au Brésil

Le développement important des recherches dans plusieurs pays du continent nous a encouragés à poursuivre l’objectif qui était le nôtre de faire mieux connaître ces dernières auprès de la communauté des dialectologues européens en dédiant ce quinzième numéro de Géolinguistique au Brésil et, en parti...

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Veröffentlicht in:Géolinguistique 2015
Hauptverfasser: Aguilera, Vanderci de Andrade, Aragão, Maria do Socorro Silva de, Brandão, Silvia Figueiredo, Cabral, Ana Suelly Arruda Câmara, Callou, Dinah, Cardoso, Suzana Alice Marcelino, Contini, Michel, Doiron, Maranúbia Pereira Barbosa, Ferreira, Carlota, Guedes, Regis, Isquerdo, Aparecida Negri, Lopes, Jorge Domingues, Mota, Jacyra Andrade, Paim, Marcela Moura Torres, Razky, Abdelhak, Ribeiro, Silvana Soares Costa, Silva, Ariel Pheula do Couto e, Silva, Tabita Fernandes da, Teles, Ana Regina Torres Ferreira
Format: Artikel
Sprache:fre
Online-Zugang:Volltext
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Beschreibung
Zusammenfassung:Le développement important des recherches dans plusieurs pays du continent nous a encouragés à poursuivre l’objectif qui était le nôtre de faire mieux connaître ces dernières auprès de la communauté des dialectologues européens en dédiant ce quinzième numéro de Géolinguistique au Brésil et, en particulier, à ses chantiers atlantographiques, achevés ou en cours de réalisation. Même si l’intérêt pour la situation linguistique du Brésil se manifeste dès la première moitié du XIXe siècle et porte sur des régions bien précises (articles de Carlota Ferreira et Dinah Callou ; Aparecida Negri Isquerdo ; Ana Regina Torres Ferreira Teles, Marcela Moura Torres Paimet Silvana Soares Costa Ribeiro ; Maranúbia Pereira Barbosa Doiron), comme le rappelle l’article de J. Mota, qui ouvre ce volume, les recherches géolinguistiques dans le pays ne démarrent véritablement qu’à partir des années 1950, avec les travaux de A. Nascentes. Malgré tout, la mise en place du chantier de l’Atlas linguistique du Brésil (ALiB) a commencé dès 1996 et cet atlas a vu le jour en 2004, ce qui à l’échelle du pays est une véritable gageure (article de Suzana Cardoso). À la variation diatopique s’ajoute celle diastratique (atlas du Céara de Maria do Socorro Silva de Aragã), diasexuelle (Paranà, article de Vanderci de Andrade Aguilera), diagénérationnelle (Mato Grosso do Sul) : ouverture pluridimentionnelle préconisée par les sociolinguistes, sous l’influence de travaux européens (article de S. Brandão). En outre, par-delà l’analyse de l’espace lusophone qui demeure cependant l’objectif dominant de la géolinguistique brésilienne, nous avons voulu accueillir dans ce volume la contribution de A. Suelly Arruda Câmara Cabral et al., présentant un nouveau projet d’atlas, consacré au substrat linguistique : celui des langues indigènes. Enfin, nous espérons que ce volume puisse contribuer au développement de la collaboration entre les dialectologues grenoblois et les dialectologues des universités brésiliennes.
ISSN:0761-9081
2650-8176
DOI:10.4000/geolinguistique.581