Protéger l’ours et le loup en France
L’actualité est souvent marquée par les attaques de troupeaux domestiques par des prédateurs sauvages. Leur conservation pose d’autant plus question qu’elle se situe sur des territoires périphériques en crise et mutations socio-économiques, agricoles et écologiques. Les détracteurs de l’ours et du l...
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Veröffentlicht in: | Géographie et cultures 2009, p.25-42 |
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1. Verfasser: | |
Format: | Artikel |
Sprache: | fre |
Online-Zugang: | Volltext |
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Zusammenfassung: | L’actualité est souvent marquée par les attaques de troupeaux domestiques par des prédateurs sauvages. Leur conservation pose d’autant plus question qu’elle se situe sur des territoires périphériques en crise et mutations socio-économiques, agricoles et écologiques. Les détracteurs de l’ours et du loup accusent leurs protecteurs de vouloir la fin des activités humaines de montagne. En face, les protecteurs de l’environnement saluent la présence des grands prédateurs qui incarnent une nature régénérée. Après les conditions de présence du loup et de l’ours, nous analyserons les discours des forces en présence. Ensuite, nous reviendrons sur les explications d’une réaction surdimensionnée du monde agricole face à ce problème en France. Enfin, nous insisterons sur un paradoxe : alors que les opposants à ces espèces assimilent leur protection à un anti-humanisme, les solutions de cohabitation dans ces espaces passent obligatoirement par une revalorisation de la présence humaine dans l’agriculture des territoires de montagne. Les mutations sociales et agricoles récentes ont rendu plus difficilement supportable la réapparition d’animaux. |
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ISSN: | 1165-0354 2267-6759 |
DOI: | 10.4000/gc.3544 |