Karkemish sur la frontière syro-turque un marqueur au service des ambitions territoriales de l’État turc
En 2011, le site archéologique transfrontalier de Jerablous pour les Syriens et de Karkemish pour les Turcs s’étend à 60 % en territoire turc. Malgré les combats, une seule mission archéologique y poursuit des fouilles jusqu’en 2017, à quelques dizaines de mètres de l’organisation État islamique (Da...
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Veröffentlicht in: | Frontière·s (Lyon) 2023 |
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Format: | Artikel |
Sprache: | fre |
Online-Zugang: | Volltext |
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Zusammenfassung: | En 2011, le site archéologique transfrontalier de Jerablous pour les Syriens et de Karkemish pour les Turcs s’étend à 60 % en territoire turc. Malgré les combats, une seule mission archéologique y poursuit des fouilles jusqu’en 2017, à quelques dizaines de mètres de l’organisation État islamique (Daech), et avec la bienveillance de l’État turc. Car le site multimillénaire de Karkemish sur l’Euphrate recèle un patrimoine hittite que la mission turco-italienne se charge de fouiller et valoriser. Or depuis le démantèlement de l’Empire ottoman, l’État turc revendique l’héritage de l’Empire hittite à des fins territoriales. Le cas du site archéologique de Karkemish permet d’explorer la notion de marqueur territorial. |
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ISSN: | 2534-7535 |