Diviser pour mieux juger : concurrence et convergence des parlements au xve siècle
La guerre de Cent Ans eut de fortes répercussions institutionnelles : le Parlement, la plus haute cour de justice du royaume de France, fut un temps scindé en deux cours rivales. Conséquence directe de la crise, cette scission ouvrit pourtant une phase d’expérimentations institutionnelles destinées...
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Veröffentlicht in: | CAHIERS DE FRAMESPA 2022-02 |
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1. Verfasser: | |
Format: | Artikel |
Sprache: | fre |
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Zusammenfassung: | La guerre de Cent Ans eut de fortes répercussions institutionnelles : le Parlement, la plus haute cour de justice du royaume de France, fut un temps scindé en deux cours rivales. Conséquence directe de la crise, cette scission ouvrit pourtant une phase d’expérimentations institutionnelles destinées à construire la paix. Sous le règne de Charles VII, la division du Parlement en plusieurs cours concurrentes apparut en effet comme un possible instrument de paix, permettant d’intensifier l’activité judiciaire, de fidéliser les villes et de gouverner au plus près les espaces conquis. Cette mise en concurrence fit l’objet d’appropriations contradictoires par les acteurs en présence : la royauté, les villes désirant accueillir une nouvelle cour et enfin les gens du parlement de Paris. En revenant sur les projets de création de cours à Toulouse, Bordeaux et Poitiers, cet article éclaire l’équivocité du terme de concurrence dans ce moment clé de l’histoire politique et institutionnelle du royaume. |
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ISSN: | 1760-4761 |
DOI: | 10.4000/framespa.12303 |