L’interface politico-administrative en Suisse : de la dépendance institutionnelle à une managérialisation progressive
L’interface politico-administrative suisse doit beaucoup aux spécificités institutionnelles du régime politique. Un État fédéral bicaméral très décentralisé, fondé sur des institutions de démocratie directe, basé sur la recherche du consensus et sur l’intégration des parties prenantes dans la défini...
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Veröffentlicht in: | Éthique publique 2018-08 |
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Hauptverfasser: | , |
Format: | Artikel |
Sprache: | fre |
Online-Zugang: | Volltext |
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Zusammenfassung: | L’interface politico-administrative suisse doit beaucoup aux spécificités institutionnelles du régime politique. Un État fédéral bicaméral très décentralisé, fondé sur des institutions de démocratie directe, basé sur la recherche du consensus et sur l’intégration des parties prenantes dans la définition des politiques publiques sont des aspects qui conduisent à faire de l’acteur administratif un partenaire incontournable. Par ailleurs, la Suisse possède une tradition administrative largement hybride, laquelle est encadrée par des règles marquant son caractère très ouvert. Ces différentes dimensions, analysées dans le présent article, donnent à l’interface politico-administrative suisse une dynamique toute particulière, dont la régulation est en train de se modifier à la suite de la managérialisation progressive du système politico-administratif. Des évolutions récentes, dont les conséquences sont encore méconnues. |
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ISSN: | 1488-0946 1929-7017 |
DOI: | 10.4000/ethiquepublique.3243 |