Matthew Barney, artiste/auteur : pour une hybridation des genres
Dès ses premières œuvres, l’artiste américain Matthew Barney exhibe son corps d’athlète dans des épreuves physiques d’endurance et de douleur témoignant d’un contrôle et d’une puissance sur le corps de l’artiste. Au-delà de l’identité de l’artiste, c’est « la recherche des principes fondamentaux de...
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Veröffentlicht in: | Entrelacs 2012-10 |
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1. Verfasser: | |
Format: | Artikel |
Sprache: | fre |
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Zusammenfassung: | Dès ses premières œuvres, l’artiste américain Matthew Barney exhibe son corps d’athlète dans des épreuves physiques d’endurance et de douleur témoignant d’un contrôle et d’une puissance sur le corps de l’artiste. Au-delà de l’identité de l’artiste, c’est « la recherche des principes fondamentaux de l’identité humaine » (Dan Cameron, Périls et Colères, Bordeaux, Musée d’art contemporain, 1992). Dans chacune de ses œuvres Barney se travestit et adopte l’identité d’un personnage afin d’exécuter sa performance dans ses deux séries Drawing Restraint (1987-2009) et The Cremaster Cycle (1992-2002). Il exécute son œuvre en tant que genre dans une quête de « l’idéal de l’artiste » qui se travestit indéfiniment. Barney ne donne qu'une lecture partielle de sa masculinité puisqu'il remet en cause le genre par une multitude d'interprétations telle une mascarade(Harry Brod, « Masculinity as Masquerade », in The Masculine Masquerade, Cambridge, MIT Press, 1995). Cette réinterprétation du soi artistique témoigne des possibilités infinies de l'individu à se réinventer dans une quasi-schizophrénie. |
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ISSN: | 1266-7188 2261-5482 |
DOI: | 10.4000/entrelacs.343 |