Du devoir à la transgression
Dans les années 1970, alors que de Gaulle est mort et que s’effondre le mythe d’une France unanimement résistante, la « mode rétro » répand dans les productions de la culture populaire le désir de revisiter la période de l’Occupation et d’en récrire l’histoire. À travers trois exemples représentatif...
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Veröffentlicht in: | Écrire l'histoire 2010, p.68-82 |
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Format: | Artikel |
Sprache: | fre |
Online-Zugang: | Volltext |
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Zusammenfassung: | Dans les années 1970, alors que de Gaulle est mort et que s’effondre le mythe d’une France unanimement résistante, la « mode rétro » répand dans les productions de la culture populaire le désir de revisiter la période de l’Occupation et d’en récrire l’histoire. À travers trois exemples représentatifs des doutes d’une époque et des transgressions dont elle est le cadre – le dernier grand film résistancialiste qu’est L’Armée des ombres, la fresque du Chagrin et la Pitié, enfin Lacombe Lucien et la vive discussion critique qui l’entoura –, on étudie un enjeu fondamental dans les rapports entre cinéma, morale et histoire, à savoir le droit du cinéma à s’emparer d’une époque récente et sensible, dans un geste de liberté artistique qui peut être perçu comme un outrage au passé. |
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ISSN: | 1967-7499 2492-7457 |
DOI: | 10.4000/elh.807 |