Le dialogue comme stratégie d’écriture dans la littérature autochtone au Québec
L’art autochtone étant intrinsèquement politique (MARTINEAU et RITSKE 2014), il faut voir la littérature autochtone comme une littérature engagée et même, dans une perspective décoloniale, une « littérature souveraine » (HUBERMAN 2023), chaque œuvre devenant un « acte esthétique » (ROBINSON et MARTI...
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Veröffentlicht in: | Études canadiennes 2024-07, p.63-86 |
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Format: | Artikel |
Sprache: | fre |
Online-Zugang: | Volltext |
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Zusammenfassung: | L’art autochtone étant intrinsèquement politique (MARTINEAU et RITSKE 2014), il faut voir la littérature autochtone comme une littérature engagée et même, dans une perspective décoloniale, une « littérature souveraine » (HUBERMAN 2023), chaque œuvre devenant un « acte esthétique » (ROBINSON et MARTIN 2016) « qui produi[sen]t un effet sur les destinataires et [a] un pouvoir transformatif » (HUBERMAN 2023, 65). L’oralité constitue une caractéristique des œuvres littéraires autochtones et le recours au dialogue est l’une des stratégies qui semble avoir été privilégiée dans la littérature autochtone au Québec depuis la publication en 2008, sous la direction de Laure Morali, d’Aimititau ! Parlons-nous ! C’est à partir de cette notion de « dialogue » que sont ici abordées quelques œuvres littéraires et manifestations artistiques de la dernière décennie, tant d’un point de vue esthétique qu’éthique au sein de la pensée décoloniale actuelle. |
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ISSN: | 0153-1700 2429-4667 |
DOI: | 10.4000/123ig |