Le bien mourir et la mort médicalisée
L’accompagnement médical de la vie finissante a évolué très fortement ces dernières décennies. Les décisions d’arrêts de traitements susceptibles de prolonger la vie sont devenues la norme des fins de vie en réanimation. Ailleurs la pratique de la sédation influence souvent le moment de la mort en r...
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Veröffentlicht in: | Droit et cultures : cahiers du Centre de recherche de l'U.E.R. de sciences juridiques 2018-06, p.165-181 |
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1. Verfasser: | |
Format: | Artikel |
Sprache: | fre |
Online-Zugang: | Volltext |
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Zusammenfassung: | L’accompagnement médical de la vie finissante a évolué très fortement ces dernières décennies. Les décisions d’arrêts de traitements susceptibles de prolonger la vie sont devenues la norme des fins de vie en réanimation. Ailleurs la pratique de la sédation influence souvent le moment de la mort en raccourcissant la durée des agonies. L’intention du médecin de faire mourir son malade doit être reconnue et clairement assumée. Mais elle est secondaire par rapport à ce que souhaite le malade lui-même dans sa fin de vie. Quand celui-ci n’est plus capable de s’exprimer, les membres de sa famille ou ceux qu’il a désignés peuvent déterminer ce qu’aurait été sa volonté. Alors le médecin peut s’appuyer sur ces informations pour que le malade décède dans les meilleures conditions possibles correspondant à ses souhaits y compris un raccourcissement de son agonie. Radicalement autre est l’acte euthanasique réservé à ceux qui sont capables de demander une mort lucide et volontaire dans les conditions légales des pays qui l’ont rendu possible. |
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ISSN: | 0247-9788 2109-9421 |
DOI: | 10.4000/droitcultures.4437 |