Bonheur de théâtre, bonheur de cinéma
Tout comme Henry Bernstein fut un temps oublié des chercheurs, le cinéaste Marcel L’Herbier, bien qu’actif jusqu’à sa mort, notamment à l’IDHEC (maintenant La Fémis) qu’il contribua à créer, était oublié des dernières générations de cinéphiles. En 1934, L’Herbier avait réalisé Le bonheur, quelques m...
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Veröffentlicht in: | Double jeu 2017, p.139-147 |
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1. Verfasser: | |
Format: | Artikel |
Sprache: | fre |
Online-Zugang: | Volltext |
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Zusammenfassung: | Tout comme Henry Bernstein fut un temps oublié des chercheurs, le cinéaste Marcel L’Herbier, bien qu’actif jusqu’à sa mort, notamment à l’IDHEC (maintenant La Fémis) qu’il contribua à créer, était oublié des dernières générations de cinéphiles. En 1934, L’Herbier avait réalisé Le bonheur, quelques mois à peine après le succès de la pièce de Bernstein. Dans les années 1980, la nouvelle adaptation de Mélo par Alain Resnais en surprit plus d’un et réveilla un intérêt pour l’auteur dramatique. De même, Le bonheur fut « re-découvert », d’abord par une poignée de curieux, et jusqu’à une magnifique restauration et une édition en DVD-Blu-ray. Le présent article se propose de voir comment, tout en suscitant une des rares adaptations qui aient eu l’agrément du difficile Bernstein, Marcel L’Herbier y a trouvé un terrain propice à une inspiration qui lui a fait retrouver l’enthousiasme qui était le sien lorsqu’il était, au temps du muet, une des figures les plus audacieuses et expérimentales du cinéma français. |
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ISSN: | 1762-0597 2610-072X |
DOI: | 10.4000/doublejeu.386 |