Hospitalité et hostilité : le multilinguisme à l’épreuve du « bien-écrire

Le multilinguisme représente une menace pour les frontières de chaque langue. Ainsi, pour ne pas courir le risque d’être envahies, les langues établissent leurs règles. Même après Gadda, et dans un pays comme l’Italie, où les dialectes ont toujours existé et où il a été difficile d’établir les norme...

Ausführliche Beschreibung

Gespeichert in:
Bibliographische Detailangaben
Veröffentlicht in:Continents manuscrits 2014-03
1. Verfasser: Montini, Chiara
Format: Artikel
Sprache:fre
Online-Zugang:Volltext
Tags: Tag hinzufügen
Keine Tags, Fügen Sie den ersten Tag hinzu!
Beschreibung
Zusammenfassung:Le multilinguisme représente une menace pour les frontières de chaque langue. Ainsi, pour ne pas courir le risque d’être envahies, les langues établissent leurs règles. Même après Gadda, et dans un pays comme l’Italie, où les dialectes ont toujours existé et où il a été difficile d’établir les normes d’une langue nationale stable, les éditeurs, les critiques, les traducteurs et les écrivains peuvent essayer de normaliser un texte pour qu’il soit intelligible, c’est-à-dire « bien écrit ». Les romans Giù la piazza non c’è nessuno de Dolores Prato et Ur-Partigiano Johnny de Beppe Fenoglio illustrent comment un style très personnel et original peut être modifié par une main extérieure (un réviseur ou bien un éditeur ou encore un traducteur) qui essaie de le faire rentrer dans une norme linguistique en violant son idiolecte « impur » et multilingue.
ISSN:2275-1742
DOI:10.4000/coma.309