Marguerite de Roberval et l’imaginaire colonial de l’affrontement entre les femmes et les bêtes sauvages
L’histoire de Marguerite de Roberval, telle que relatée au XVIe siècle, inclut un épisode de chasse aux ours qui apparaît comme une exception au sein des traditions opposant les femmes aux bêtes sauvages. Malgré cette apparente singularité, cette figure s’est inscrit dans l’imaginaire des pionnières...
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Veröffentlicht in: | Cahiers de l'École du Louvre 2020-11 |
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Format: | Artikel |
Sprache: | fre |
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Zusammenfassung: | L’histoire de Marguerite de Roberval, telle que relatée au XVIe siècle, inclut un épisode de chasse aux ours qui apparaît comme une exception au sein des traditions opposant les femmes aux bêtes sauvages. Malgré cette apparente singularité, cette figure s’est inscrit dans l’imaginaire des pionnières lorsqu’elle fut importée dans le contexte atlantique du XIXe siècle. Les impératifs de survie et de domination qui caractérisent alors ces territoires sont propices à l’exaltation de figures féminines dont la violence se manifeste à travers la confrontation aux bêtes sauvages puis la manufacture de leurs corps. C’est le cas de Martha Maxwell, chasseresse et taxidermiste pour qui le fusil constitue un outil de création. Cet article entend analyser la signification de la figure de Roberval au regard des pratiques de certaines femmes la deuxième moitié du XIXe siècle dans les territoires atlantiques. |
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ISSN: | 2262-208X |
DOI: | 10.4000/cel.7712 |