La violence de la fabrique de la ville
La violence de l’aménagement est souvent réduite à l’impact socio-économique des transformations urbaines sur les habitants. Et, lorsque critiques il y a envers la tentation démiurgique de l’architecte-urbaniste au sein des grands opérations urbaines, elles sont pour la plupart nuancées dès lors qu’...
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Veröffentlicht in: | Carnets de géographes 2022-11 |
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1. Verfasser: | |
Format: | Artikel |
Sprache: | eng |
Online-Zugang: | Volltext |
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Zusammenfassung: | La violence de l’aménagement est souvent réduite à l’impact socio-économique des transformations urbaines sur les habitants. Et, lorsque critiques il y a envers la tentation démiurgique de l’architecte-urbaniste au sein des grands opérations urbaines, elles sont pour la plupart nuancées dès lors qu’est revendiquée la démarche d’un urbanisme de projet, qui serait plus intégrateur et horizontal. Or l’examen du projet Euroméditerranée à Marseille, qui se réclame d’un urbanisme respectueux de l’existant, n’échappe pas au constat de situations de violences sociale, symbolique et physique envers le territoire et les habitants. Le présent article postule que la violence de l’aménagement est présente dès les coulisses des projections des aménageurs et notamment dans la difficulté des professionnels à prendre en compte les habitants. Cette violence est interrogée depuis les coulisses de l’Etablissement Public d’Aménagement d’Euroméditerranée (EPAEM), à Marseille, en charge d’un projet de rénovation urbaine déclaré Opération d’Intérêt National en 1995. L’article se nourrit d’une ethnographie réalisée entre novembre 2013 et juin 2016 et, plus précisément, d’observations des aménageurs de l’EPAEM menées entre novembre 2013 et juin 2014. |
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ISSN: | 2107-7266 |