La marche urbaine : un outil pour appréhender les émotions a Johannesburg ?
Cet article traite de l’usage des marches urbaines en tant que méthode d’enquête de terrain à Johannesburg, à partir d’un mémoire sur les nuits, comme objets de désir, mais aussi de peur. Les marches urbaines ont été l’occasion d’observer en situation, le rapport de mes interlocuteurs aux espaces no...
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Veröffentlicht in: | Carnets de géographes 2016-12 |
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1. Verfasser: | |
Format: | Artikel |
Sprache: | fre |
Online-Zugang: | Volltext |
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Zusammenfassung: | Cet article traite de l’usage des marches urbaines en tant que méthode d’enquête de terrain à Johannesburg, à partir d’un mémoire sur les nuits, comme objets de désir, mais aussi de peur. Les marches urbaines ont été l’occasion d’observer en situation, le rapport de mes interlocuteurs aux espaces nocturnes. Marcher la nuit à Johannesburg ne va cependant pas de soi. L’étonnement a été une émotion cruciale pour faire accepter cette méthode, tout en me permettant un retour réflexif sur celle-ci. En miroir de l’entretien, l’usage des marches urbaines visait à accéder à une connaissance qui passe par la verbalisation, tout en laissant place à l’analyse d’autres signes et modes de communication, corporels notamment. Entre malaise, peur, déception et plaisir, les marches urbaines sont une mise en question des espaces nocturnes de Johannesburg, en même temps qu’un « procès d’appropriation » (de Certeau, 1980). |
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ISSN: | 2107-7266 |
DOI: | 10.4000/cdg.576 |