L’ordre du goût chez Rousseau

S’il n’y a pas de théorie du goût chez Rousseau, la question du goût traverse néanmoins toute son œuvre. Elle apparaît d’abord comme une critique adressée à la société mondaine, puis fait place, dans les écrits de la maturité, à une analyse des conditions sociales du bon goût général. En dépit de la...

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Veröffentlicht in:Astérion (Lyon) 2017-06
1. Verfasser: Domecq, Gabriela
Format: Artikel
Sprache:fre
Online-Zugang:Volltext
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Beschreibung
Zusammenfassung:S’il n’y a pas de théorie du goût chez Rousseau, la question du goût traverse néanmoins toute son œuvre. Elle apparaît d’abord comme une critique adressée à la société mondaine, puis fait place, dans les écrits de la maturité, à une analyse des conditions sociales du bon goût général. En dépit de la terminologie classique de ses textes, ceux-ci développent en fait une conception sui generis du goût. Rousseau ne se réfère pas à un ordre de perfection pour expliquer et fonder le bon goût. Le goût est selon lui un phénomène collectif qui manifeste l’état des affections sociales. Le goût tant social qu’individuel est dit « bon » lorsque le jugement sur ce qui plaît ou ce qui déplaît n’est pas soumis à l’opinion. L’autonomie du goût et le bon goût se confondent, la volupté et l’égalité relative en sont alors les conditions.
ISSN:1762-6110
DOI:10.4000/asterion.2977