La religion communicationnelle

Au lieu d'une sécularisation en cours ou d'une re-sacralisation, nous avons assisté, au cours de la dernière décennie, à une transformation rapide de la religion. Afin de bien saisir les nouvelles formes de religion, nous avons besoin d'une théorie qui englobe à la fois la religion pu...

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Veröffentlicht in:Archives de sciences sociales des religions 2014-12, Vol.167 (3), p.83-104
1. Verfasser: Knoblauch, Hubert
Format: Artikel
Sprache:fre
Online-Zugang:Volltext
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Beschreibung
Zusammenfassung:Au lieu d'une sécularisation en cours ou d'une re-sacralisation, nous avons assisté, au cours de la dernière décennie, à une transformation rapide de la religion. Afin de bien saisir les nouvelles formes de religion, nous avons besoin d'une théorie qui englobe à la fois la religion publique nouvellement institutionnalisée ainsi que ses formes « visibles » étonnamment privatisées. Cet article propose une esquisse d'une théorie sociologique des religions qui s'appuie sur la notion de transcendance dans la sociologie phénoménologique de Schutz, Berger et Luckmann et la convertit en une notion sociologique de la transcendance comme spiritualité. Après avoir souligné l'ambiguïté de la notion de transcendance qui se trouve à la racine de la théorie de la religion de Luckmann, l'article délimite le cadre théorique qui permet de saisir la transcendance, c.-à-d. la spiritualité, comme un phénomène social, c.-à-d. le constructivisme communicationnel. Sur cette base, la spiritualité populaire est décrite comme une forme empirique de religion émergeant au cours des dernières décennies, en particulier par rapport à la religion en Allemagne. La dernière partie indique certains des domaines les plus importants de la recherche à venir sur la spiritualité populaire.
ISSN:0335-5985
1777-5825
DOI:10.4000/assr.26142