Colportage, habitus et colonisation en Algérie

C’est dans la confédération des Igawawen que l’on dénombrait à la conquête le nombre le plus important de marchés en Kabylie. La tribu des At Budrar, membre de la confédération, comme le reste du massif est dénuée de potentialités agricoles. Les circuits commerciaux rythmés par les allers-retours de...

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Veröffentlicht in:Institut Royal de la Culture Amazighe (IRCAM) 2022, p.63-77
1. Verfasser: Abdennebi-Oularbi, Houria
Format: Artikel
Sprache:fre
Online-Zugang:Volltext
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Beschreibung
Zusammenfassung:C’est dans la confédération des Igawawen que l’on dénombrait à la conquête le nombre le plus important de marchés en Kabylie. La tribu des At Budrar, membre de la confédération, comme le reste du massif est dénuée de potentialités agricoles. Les circuits commerciaux rythmés par les allers-retours des échanges (la voie qui traverse l’Afrique du nord d’est en ouest jouxte le territoire au sud) et le savoir-faire industrieux ont proliféré compensant le manque agricole. Les At Budrar, caravaniers puis colporteurs après la conquête, traversaient le Sahara poussant jusqu’aux villes du Maghreb. Ils pratiquaient un certain taux d’usure, se procuraient des lettres de change. Ils savaient compter et contournaient les lois en usage à leur avantage. Nous allons voir si les habitus des caravaniers voués à la communauté ont subsisté dans le colportage sous surveillance de l’administration coloniale et tourné vers le profit capitaliste ?Comment la colonisation et la généralisation de la monnaie ont bouleversé les habitus de ces agents de l’échange et par là même les structures sociales de ces communautés villageoises ?
ISSN:2028-5663