Violence de genre et travail de mémoire La guerre interne au Pérou dans les fictions d’écrivaines
En 2003 au Pérou, la CVR (Comisión de la Verdad y Reconciliación) rend publics les travaux commencés deux ans plus tôt sur la période d’extrême violence que le pays connaît à partir du déclenchement en 1980 de la lutte armée par le groupe terroriste Sentier lumineux. À partir de 2003, commencera alo...
Gespeichert in:
Veröffentlicht in: | America (Paris) 2018-11, p.121-127 |
---|---|
1. Verfasser: | |
Format: | Artikel |
Sprache: | eng |
Online-Zugang: | Volltext |
Tags: |
Tag hinzufügen
Keine Tags, Fügen Sie den ersten Tag hinzu!
|
Zusammenfassung: | En 2003 au Pérou, la CVR (Comisión de la Verdad y Reconciliación) rend publics les travaux commencés deux ans plus tôt sur la période d’extrême violence que le pays connaît à partir du déclenchement en 1980 de la lutte armée par le groupe terroriste Sentier lumineux. À partir de 2003, commencera alors un travail de mémoire (associations, expositions de photos, construction de musées comme le LUM de Lima).Mais parallèlement à la mémoire officielle institutionnalisée, la production culturelle, comme la littérature, participe aussi de l’effort mémoriel qui tente de comprendre comment le pays a basculé dans une telle violence.En prenant comme sujet d’analyse La sangre de la aurora, court roman de Claudia Salazar Jiménez (2013), Prix Las Américas de narrativa latinoamericana (2014), et Al fin de la batalla (2015), anthologie de sept nouvelles d’écrivaines péruviennes, on s’interroge sur ce que les voix féminines ajoutent à l’élaboration de la mémoire du conflit armé. |
---|---|
ISSN: | 0982-9237 2427-9048 |
DOI: | 10.4000/america.2534 |