Pour ne plus être le miroir de l’Allemagne
Dans les premières années de l’après-guerre, le champ de la photographie se construit dans une accointance directe au destin de l’Allemagne. De l’occupation où l’utilisation du médium est avant tout politique au développement économique des années cinquante, tout dans le domaine photographique sembl...
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Veröffentlicht in: | Revue d’Allemagne et des pays de langue allemande 2014, p.339-356 |
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1. Verfasser: | |
Format: | Artikel |
Sprache: | fre |
Online-Zugang: | Volltext |
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Zusammenfassung: | Dans les premières années de l’après-guerre, le champ de la photographie se construit dans une accointance directe au destin de l’Allemagne. De l’occupation où l’utilisation du médium est avant tout politique au développement économique des années cinquante, tout dans le domaine photographique semble en faire le miroir à petite échelle de la construction de la République fédérale. Pourtant, à partir de 1955, la photographie vient à critiquer, voire dénigrer, une bonne part des projets qu’elle avait jusque-là défendus, démontrant l’autonomie progressive que n’aura de cesse de s’octroyer le médium. La réflexion menée dans cet article s’appuie sur les composantes économiques et théoriques du champ photographique en regard des productions artistiques, sans faire l’impasse sur les livres illustrés (Chargesheimer, Hermann Claasen, Walter Dick) et les expositions importantes de l’époque dont celles de la photokina de Cologne. |
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ISSN: | 0035-0974 2605-7913 |
DOI: | 10.4000/allemagne.1516 |