Un territoire inviolé : invasion, souveraineté et diplomatie publique dans le projet orangiste de 1688 en Angleterre

Cet article entend montrer que si Guillaume d’Orange cherche à réussir son invasion de l’Angleterre, c’est tout autant par une diplomatie publique institutionnalisée à une échelle internationale que par la constitution d’une flotte et d’une armée. L’argument principal qu’elle mobilise est de nier qu...

Ausführliche Beschreibung

Gespeichert in:
Bibliographische Detailangaben
Veröffentlicht in:17 - 18 2022-12, Vol.2022 (79)
1. Verfasser: Herrmann, Frédéric
Format: Artikel
Sprache:fre
Schlagworte:
Online-Zugang:Volltext bestellen
Tags: Tag hinzufügen
Keine Tags, Fügen Sie den ersten Tag hinzu!
Beschreibung
Zusammenfassung:Cet article entend montrer que si Guillaume d’Orange cherche à réussir son invasion de l’Angleterre, c’est tout autant par une diplomatie publique institutionnalisée à une échelle internationale que par la constitution d’une flotte et d’une armée. L’argument principal qu’elle mobilise est de nier qu’il y eut en 1688 une violation du territoire et de la souveraineté qui s’exerce sur ce territoire, car il faut rallier à la cause orangiste, au-dedans comme au-dehors, toutes les forces vives contre Louis XIV. L’élargissement du processus diplomatique à la sphère publique entraîne néanmoins la formulation d’une souveraineté coordonnée entre Couronne et nation politique, tandis que l’instrumentalisation des conflictualités qui survivent à la révolution se heurte à la possibilité d’une agentivité – à défaut d’être une souveraineté – plébéienne.
ISSN:0291-3798
2117-590X
2117-590X
DOI:10.4000/1718.9669