Szent László, Erdély védőszentje: I. (Szent) László tisztelete Erdélyben, 1556–1630
A partir de la deuxième moitié du 16e siècle, grâce à leur isolation et à l’éloignement graduel de la patrie mère, les habitants catholiques de la Transylvanie (et les Hongrois de la Moldavie) ont sauvegardé, presque sans faille, la pratique liturgique et les thématiques artistiques médiévales qui a...
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Veröffentlicht in: | Dolgozatok az Erdélyi Múzeum Érem- és Régiségtárából 2010 (III-V), p.161-184 |
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1. Verfasser: | |
Format: | Artikel |
Sprache: | hun |
Schlagworte: | |
Online-Zugang: | Volltext |
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Zusammenfassung: | A partir de la deuxième moitié du 16e siècle, grâce à leur isolation et à l’éloignement graduel de la patrie mère, les habitants catholiques de la Transylvanie (et les Hongrois de la Moldavie) ont sauvegardé, presque sans faille, la pratique liturgique et les thématiques artistiques médiévales qui avaient déjà disparu de la Hongrie royale sans avoir laissé de traces. Les diverses causes de cette élimination étaient – parmi d’autres – les suivantes: les réformes de l’Eglise catholique, l’envahissement du pays par des idées protestantes, l’invasion par les troupes turques et le changement dans les exigences artistiques. Grâce à ce procès historique, l’honneur de Saint Ladislas a gardé de nombreux points archaïques et s’est sauvegardé en Transylvanie. Ce sont peut-être les racines du phénomène de métamorphose de Saint Ladislas à la fin duquel il s’est sublimé en symbole national et s’est érigé en modèle moral. Il est devenu le patron de la Transylvanie. Quelles sont les bases culturelles qui soutiennent cette locution stable bien enracinée et devenue immuable depuis ce temps ? Peut-on parler en Transylvanie d’un culte de Saint Ladislas qui s’est formé en une manière autonome et très caractéristique depuis la deuxième moitié du 16e siècle et qui a exercé de l’influence même plusieurs siècles plus tard ? Ou bien était-il tout simplement un topos idéalisé renforçant le respect de soi, l’émotion nationale que l’on peut en quelque manière relier à des causes psychologiques créées plus tard et provenant de la situation provinciale de la région, la principauté transylvanienne vivant son indépendance illusoire ? Etait-il un élément soutenant l’image d’un « âge d’or » et d’un « jardin des fées » ? L’étude ci-dessous cherche à répondre à ces questions en mettant l’accent sur les oeuvres d’art et en analysant les sources historiques, ecclésiastiques et littéraires concernant l’époque. La comparaison des données s’est terminée par une conclusion négative. Ni dans la cour de la principauté, ni dans cette partie du pays, la démonstration d’une apothéose spécifique régionale n’était pas relevante. Le culte n’a obtenu son image caractéristique s’appuyant sur des fonds du 19e siècles qu’au cours du 20e siècle. Il a été sûrement soutenu par des événements historiques mythifiés, par des traditions, mais aussi par des faits historiques sans aucun doute justifiables – comme la réorganisation de l’épiscopat de Transylvanie, la campagne militaire de 1068 menée contre les ‘Besenyı’ |
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ISSN: | 1842-5089 |