Beograd u XII veku. Tvrđava – grad – polis
L’histoire de Belgrade au XIIe est documentée par diverses sources historiques qui, toutefois, relatent pour l’essentiel des événements liés à l’histoire de la ville à cette époque. En ce sens, compte tenu de la position de la ville sur les rives de la Save et du Danube, c’est-à-dire, pour l’époque,...
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Veröffentlicht in: | Zbornik radova Vizantološkog instituta 2003 (40), p.91-97 |
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1. Verfasser: | |
Format: | Artikel |
Sprache: | srp |
Schlagworte: | |
Online-Zugang: | Volltext |
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Zusammenfassung: | L’histoire de Belgrade au XIIe est documentée par diverses sources historiques qui, toutefois, relatent pour l’essentiel des événements liés à l’histoire de la ville à cette époque. En ce sens, compte tenu de la position de la ville sur les rives de la Save et du Danube, c’est-à-dire, pour l’époque, sur la frontière nord de l’Empire byzantin face au royaume de Hongrie, les guerres opposant ces deux Etats constituent le thème le plus fréquemment des écrivains médiévaux. S’agissant de la ville même les sources du XIIe siècle ne nous en offrent aucune description précise. Les auteurs grecs et latins se contentent le plus souvent de faire état de quelques données de base à son sujet, évoquant sa position géographiques et son aspect. L’auteur de ce travail communique une partie des résultats d’une analyse comparative des données sur Belgrade au XIIe siècle contenues dans les oeuvres des contemporains et témoins visuels. Particulièrement importantes sont ici les données conservées dans l’oeuvre historique de Jean Kinnamos, qui a séjourné à Belgrade en 1165, puis les données tirées du texte du Pseudo-Ansbert sur la croisade de l’empereur allemand Frédéric Ier Barberousse (1189), les données des sources hongroises (Chronicon pictum Vindobonense), ainsi que les résultats des fouilles archéologiques effectuées sur le site même de Belgrade. Jean Kinnamos désigne toujours Belgrade comme une polij et les sources latines comme une civitas. On rencontre aussi le terme arx désignant une partie de l’agglomération ceinte de remparts. La ville fortifiée de Belgrade s’est développée au moyen âge sur l’aire de l’ancien camp militaire romain de Singidunum. Cet espace était alors utilisé afin de répondre aux besoins militaires et administratifs de l’Empire byzantin. L’époque des Comnènes (1081–1185) voit ainsi la formation a Belgrade d’un important centre militaire et administratif sur une frontière menacée. Le château de petites dimensions (136 › 60 m) mis au jour lors de fouilles archéologiques systématiques dans la partie appelée Ville Haute, n’était qu’une partie de la ville fortifiée. Avec le temps l’agglomération urbaine a débordé à l’extérieur des remparts, mais lors des nombreuses guerres c’est elle qui a été le plus exposée aux destructions. Belgrade faisait partie des anciennes villes épiscopales de l’époque romaine et byzantine. |
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ISSN: | 0584-9888 |