Akan Theory of Conception–Are the Fante Really Aberrant?1

Among the Akan-speaking peoples of Ghana the fundamental notion about the nature and composition of man—a notion which has a significant bearing on their view of the relation between man and his social, natural and spiritual worlds combined—is that each person at his or her conception receives speci...

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Bibliographische Detailangaben
Veröffentlicht in:Africa (London. 1928) 1978-04, Vol.48 (2), p.135-148
1. Verfasser: Chukwukere, I.
Format: Artikel
Sprache:eng
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Beschreibung
Zusammenfassung:Among the Akan-speaking peoples of Ghana the fundamental notion about the nature and composition of man—a notion which has a significant bearing on their view of the relation between man and his social, natural and spiritual worlds combined—is that each person at his or her conception receives specific physical and spiritual elements from the genitor, genetrix and Nyame, the Supreme Being. These gifts are conceptualised as bogya (or mogya in the Asante dialect), sunsum and kra, equivalent English translations in literary and popular usage being ‘blood’, ‘spirit’ and ‘soul’ respectively. THÉORIE AKAN DE LA CONCEPTION: Y-A-T-IL ANOMALIE CHEZ LES FANTE? Le présent article tente de montrer qu' analyse historique peut être plus fructueuse qu' une analyse fonctionnelle lorsqu' on a affaire à un problème d' anthropologie: celui qui nous intéresse découle de l' acceptation par le professeur Christensen (1954) de laffirmation de ses informateurs Fante selon laquelle, à l'inverse des autres peuples Akan du Ghana, qui croient que l'enfant hérite du ‘sang’ de sa mère, c'est le père qui est le donneur principal. L'importance vitale de cette notion de ‘sang’ (mogya ou bogya) dans le systéme de parenté Akan provient de l'idée fondamentale que l'homme se compose de trois essences: kra (l'âme), sunsum (l'esprit) et mogya, fourni à l'époque de la grossesse par respectivement l'Etre Suprême (Nyame), le géniteur et la génitrice. Comme en premier lieu le système de parenté est matrilinéaire, la détermination du rapport physiologique, qu'il est plus sûr de retrouver par les femmes, est done capital pour l'exercice des rapports sociaux, tout particulièrement ceux qui se rapportent aux problèmes d'héritage et de succession et aux rites de deuil. Dans cette optique, nous postulons que le fondement matrilinéaire de toute entité sociale Akan serait dènué de sens si la mère n'apportait rien de significatif et en fait d'inaliénable à son propre enfant qui est membre de son lignage (abusua) d'où proviennent les droits de propriété foncière et les hautes fonctions politiques. Le but essentiel de cette remise en question est donc une argumentation qui s'oppose à l'affirmation de Christensen selon laquelle ses informateurs offriraient une image ethnographique exacte: son défaut majeur est une investigation insuffisante de l'histoire des Fante, en particulier l'évolution de cette société depuis l'époque où les Fante et autres Akan pensent s'être dispersés à partir de leur localisation d'or
ISSN:0001-9720
1750-0184
DOI:10.2307/1158604