La coopération des syndicats patronaux
Les syndicats des patronats français et ouest-allemand de l’industrie se sont-ils véritablement montrés indifférents à la signature en 1963 du traité d’amitié franco-allemand (ou traité de l’Élysée) entre Charles de Gaulle et Konrad Adenauer ? C’est en tout cas ce que prétend la thèse dominante dans...
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Veröffentlicht in: | 20 & 21 (Imprimé) 2020, Vol.147 (3), p.91-104 |
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Format: | Artikel |
Sprache: | fre |
Online-Zugang: | Volltext |
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Zusammenfassung: | Les syndicats des patronats français et ouest-allemand de l’industrie se sont-ils véritablement montrés indifférents à la signature en 1963 du traité d’amitié franco-allemand (ou traité de l’Élysée) entre Charles de Gaulle et Konrad Adenauer ? C’est en tout cas ce que prétend la thèse dominante dans l’historiographie. Mobilisant des sources encore non exploitées et issues d’archives d’organisations patronales, cet article démontre que, si cette thèse n’est pas fausse, elle nécessite d’être nuancée. Pour les dirigeants patronaux, le traité franco-allemand a en réalité représenté un puissant cadre directeur pour réorganiser stratégiquement leur relation dans un contexte économique marqué par le début de la libéralisation et l’augmentation de la concurrence internationale, notamment étatsunienne. |
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ISSN: | 2649-664X 2649-6100 |
DOI: | 10.3917/vin.147.0091 |