Πόλεμος et Δίκη. Une interprétation du premier chant du chœur d’Antigone de Sophocle

Dans l’ Introduction à la Métaphysique , Heidegger lit le premier chant du chœur d’ Antigone comme une voie poétique d’explorer la question : « Qui est l’homme ? ». L’analyse critique de la traduction et de l’interprétation de Heidegger, en comparaison avec celles de la tradition, montre la présence...

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Veröffentlicht in:Transversalités (Paris) 2016, Vol.139 (4), p.133-147
1. Verfasser: Neykov, Ivan
Format: Artikel
Sprache:fre
Online-Zugang:Volltext
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Zusammenfassung:Dans l’ Introduction à la Métaphysique , Heidegger lit le premier chant du chœur d’ Antigone comme une voie poétique d’explorer la question : « Qui est l’homme ? ». L’analyse critique de la traduction et de l’interprétation de Heidegger, en comparaison avec celles de la tradition, montre la présence indéniable de violence herméneutique, dont la fonction est d’effacer la signification éthico-politique du poème, pourtant essentielle dans la confrontation d’Antigone avec Créon. L’enjeu principal devient ainsi l’occultation par Heidegger du sens véritable de la notion de justice comme thème central de la tragédie. La δ́ικη, en tant que l’ajointement résultant de la confrontation (πόλεμος), ne se réfère plus au bien et au mal. C’est parce que l’aspect ens amans de l’homme se trouve enfoui dans l’existential du souci qui constitue seul son être. Peut-il en être autrement quand le sens de l’être est compris exclusivement dans la perspective temporale ?
ISSN:1286-9449
2259-3799
DOI:10.3917/trans.139.0133