Outsiderness, Social Class, and Votes in the 2014 European Elections
Les votes ont longtemps été considérés comme structurés par les conflits de classe. Toutefois, lors des élections européennes de 2014, le vote ne semble pas significativement structuré par les classes sociales. Les sociétés post-industrielles sont au contraire confrontées au déclin de la classe ouvr...
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Veröffentlicht in: | Cahiers Vilfredo Pareto 2015, Vol.53-1 (1), p.157-176 |
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Hauptverfasser: | , , , |
Format: | Artikel |
Sprache: | fre |
Online-Zugang: | Volltext |
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Zusammenfassung: | Les votes ont longtemps été considérés comme structurés par les conflits de classe. Toutefois, lors des élections européennes de 2014, le vote ne semble pas significativement structuré par les classes sociales. Les sociétés post-industrielles sont au contraire confrontées au déclin de la classe ouvrière traditionnelle et au dualisme croissant sur le marché du travail entre individus protégés ( insiders ) et individus exposés ( outsiders ). Comment ces changements socio-économiques se traduisent-ils dans le champ politique ? À partir de la littérature émergente sur la précarité et des données d’un sondage conduit après les élections européennes de 2014, cet article montre que les clivages de classe traditionnels ont un impact limité sur les comportements électoraux et que la distinction entre insiders et outsiders a surtout des effets négatifs, accroissant l’abstention et diminuant le soutien aux grands partis de droite. Le meilleur facteur explicatif des votes est l’évaluation subjective par les répondants de leur position sociale et de sa trajectoire ascendante ou descendante. |
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ISSN: | 0048-8046 1663-4446 |