Une Production Cachée ?

L’agriculture ouzbékistanaise est fréquemment décrite comme une « mono-culture de coton » héritée de la politique soviétique de spécialisation régionale dont la principale évolution productive depuis l’indépendance aurait été l’essor de la culture du blé au détriment de la luzerne pour tendre vers l...

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Veröffentlicht in:Revue d'études comparatives est-ouest 2012, Vol.43 (1), p.109-136
1. Verfasser: Jozan, Raphaël
Format: Artikel
Sprache:fre
Online-Zugang:Volltext
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Beschreibung
Zusammenfassung:L’agriculture ouzbékistanaise est fréquemment décrite comme une « mono-culture de coton » héritée de la politique soviétique de spécialisation régionale dont la principale évolution productive depuis l’indépendance aurait été l’essor de la culture du blé au détriment de la luzerne pour tendre vers l’autosuffisance alimentaire. L’apparition et le développement de la production de maïs fourrager, culture de deuxième cycle succédant au blé dont le rôle est désormais essentiel dans la vie économique et sociale des oasis d’Ouzbékistan, sont en revanche ignorés par les publications d’expertise et de recherche et absents des statistiques nationales et internationales. Nous analysons ici les raisons de cette occultation, en nous interrogeant sur le fonctionnement des administrations ouzbékistanaises comme sur le rôle des experts internationaux. Après avoir observé comment la culture du maïs est effacée des statistiques à l’échelle nationale, nous nous concentrerons sur son appréhension par l’expertise internationale puis nous nous arrêterons sur l’exemple concret d’une mission que nous avons menée en Ouzbékistan, dans le Ferghana, dans le cadre d’un programme pour l’amélioration du niveau de vie sous l’égide du PNUD ( Enhancement of Living Standards Programme ).
ISSN:0338-0599
2259-6100
DOI:10.3917/receo.431.0109