De la plante comme un homme. Penser la sexualité végétale au 18e siècle
La découverte de la sexualité végétale fut l’une des grandes avancées de la science autour de la fin du 17 e et du début du 18 e siècle. Elle autorisait désormais à penser des continuités entre les règnes de la nature et, selon les principes de la théorie de l’échelle des êtres, à réviser les liens...
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Veröffentlicht in: | Dix-huitième siècle 2020, Vol.52 (1), p.453-470 |
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Hauptverfasser: | , |
Format: | Artikel |
Sprache: | fre |
Online-Zugang: | Volltext |
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Zusammenfassung: | La découverte de la sexualité végétale fut l’une des grandes avancées de la science autour de la fin du 17 e et du début du 18 e siècle. Elle autorisait désormais à penser des continuités entre les règnes de la nature et, selon les principes de la théorie de l’échelle des êtres, à réviser les liens entre les minéraux, les plantes, les animaux et les hommes. La multiplication des analogies entre la sexualité des plantes et la sexualité humaine permit de plus en plus aux naturalistes de comprendre l’organisation sociale à partir des déterminations naturelles. Cette contribution montre comment les nombreux anthropomorphismes végétaux utilisés par les naturalistes des Lumières, réinscrits dans leurs contextes savant et social, autorisent le déplacement du regard anthropologique des contemporains à la fois sur la nature et sur la société. |
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ISSN: | 0070-6760 1760-7892 |
DOI: | 10.3917/dhs.052.0453 |