Cinq « petites Europe

L’analyse des flux commerciaux bilatéraux entre 1994 et 2000 au sein d’une Europe à 28 (les Quinze, la Suisse, l’Islande et la Norvège, ainsi que les dix pays d’Europe centrale et orientale candidats à l’adhésion à l’UE) repose ici sur deux méthodes : la première consiste à corriger le poids des éch...

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Veröffentlicht in:Le Courrier des pays de l'Est 2003, Vol.1039 (9), p.54-62
Hauptverfasser: Jouen, Marjorie, Moutier, Solenne, Welsch, Katy
Format: Artikel
Sprache:fre
Online-Zugang:Volltext
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Beschreibung
Zusammenfassung:L’analyse des flux commerciaux bilatéraux entre 1994 et 2000 au sein d’une Europe à 28 (les Quinze, la Suisse, l’Islande et la Norvège, ainsi que les dix pays d’Europe centrale et orientale candidats à l’adhésion à l’UE) repose ici sur deux méthodes : la première consiste à corriger le poids des échanges commerciaux des effets de taille et aboutit donc, pour chaque couple de pays, à un indicateur d’intensité des échanges, pondéré par les PIB ; la seconde rend compte du poids réel des échanges d’un pays avec les 27 autres de l’Europe élargie, sous la configuration retenue ici. Cette étude met en lumière l’existence de cinq grandes zones regroupant des pays entre lesquels les relations sont particulièrement étroites : Europe du Nord-Ouest, mer Baltique, Méditerranée occidentale, Europe centrale, Balkans orientaux. Ces zones voient se côtoyer Etats membres et candidats à l’UE, les accords d’association signés avec cette dernière à partir de 1991 ayant anticipé, sur le plan commercial, les conditions de l’adhésion. Une analyse un peu plus fine fait apparaître au sein de ces zones un noyau dur (comme la République tchèque et la Slovaquie en Europe centrale, ou les trois Pays baltes dans la région baltique), et des relations un peu plus lâches avec la périphérie. Par ailleurs, après l’événement majeur qu’a constitué le basculement à son profit, au début de la décennie 1990, du commerce extérieur du bloc ex-communiste, jusque-là orienté de façon quasi exclusive vers l’URSS, l’Europe élargie n’a connu, entre 1994 et 2000, que des modifications à la marge des relations établies en son sein. Enfin, les résultats issus de la seconde méthode confirment l’influence prépondérante de l’Allemagne en Europe, et notamment auprès des pays candidats. L’Italie y étend également sa présence ; quant à la France et au Royaume-Uni, ils s’efforcent de s’imposer sur des marchés mieux circonscrits (le groupe de Visegrad dans le cas de la première et les Pays baltes pour le second).
ISSN:0590-0239
1777-5787
DOI:10.3917/cpe.039.0054