Le féminin ou la liberté du semblant : le « pèse-homme

Le féminin – que veut la femme ? – s’éclaire de sa « politique » envers le masculin. Il s’agit de dégager les conséquences structurales de la remarque de Lacan sur la « liberté à l’égard du semblant » échue à la femme, qui lui permettrait de « donner du poids à l’homme, y compris à celui qui n’en a...

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Veröffentlicht in:Cliniques méditerranéennes 2015-10, Vol.n° 92 (2), p.57-72
1. Verfasser: Assoun, Paul-Laurent
Format: Artikel
Sprache:fre
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Beschreibung
Zusammenfassung:Le féminin – que veut la femme ? – s’éclaire de sa « politique » envers le masculin. Il s’agit de dégager les conséquences structurales de la remarque de Lacan sur la « liberté à l’égard du semblant » échue à la femme, qui lui permettrait de « donner du poids à l’homme, y compris à celui qui n’en a aucun ». Ce qui fait dudit sexe féminin le sexe activé à construire l’homme pour y amarrer sa stratégie phallique et sa demande d’amour. De la « passion du déchet » au fantasme du « surmâle », c’est un « effet Pygmalion inversé » qui donne accès à un certain « choix d’objet » au féminin, au-delà de la « mascarade ». Il s’agit d’en suivre la dialectique interne au cœur du devenir-femme et au-delà, quand l’engeance masculine ne fait plus le poids, dégonflement du héros par le crime, dont Médée a fait le (re)nom. Un point d’orgue en est l’institution de la favorite, « hystérique d’État » qui allège le souverain de son être pour faire désirer l’homme.
ISSN:0762-7491
1776-2790
0762-7491
DOI:10.3917/cm.092.0057