Âge maçonnique et modernité, ou l'âge du désir à l'actualité de la fonction symbolique

RésuméExiste-t-il une modernité au vieillissement ? L’âge du désir n’est pas celui du corps. La mise à l’épreuve du narcissisme éprouvée par l’expérience du vieillissement sollicite des technologies de pouvoir destinées à maîtriser la dimension politique du corps du sujet vieillissant ainsi qu’à en réguler la jouissance. L’angoisse provoquée par cette expérience spéculaire du devenir vieux provoque également l’instauration de solutions sociales destinées à la contrecarrer. Ces deux modalités politiques sont toujours datées. Elles révèlent la dimension historique du fantasme sans pour autant mettre en cause son intemporalité. L’expérience du temps et de l’âge, comme symboles au service de la reconnaissance comme à celui de l’exercice maçonnique, permet alors d’étudier une clinique moderne du fantasme. Celle-ci n’est pas sans conséquences sur l’examen des théories du désir et de la femme en psychanalyse.