Vendre des bières au Cambodge – jusqu'à en mourir ?

RésuméEn 2000, l’ ong (organisation non gouvernementale) cambodgienne s i rchesi (Citoyen(ne)s de Siem Reap pour la santé, l’éducation et les questions sociales) s’est intéressée de près au problème du vih /sida 2 et a pu constater que les vendeuses de bière se trouvaient particulièrement affectées...

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Veröffentlicht in:Cahiers du Genre 2009-11, Vol.47 (2), p.77-102
Hauptverfasser: Lubek, Ian, Lee, Helen A. N, Wong, Mee Lian, van Merode, Tiny, Kros, Sarath, McCourt, Meghan, Schuster (Crocker), Jillian, Pagnutti, Trisha, Ganapathi, Srilakshmi, Cadesky, Jessica, Pollock, Gabe, Idema, Roel
Format: Artikel
Sprache:fre
Online-Zugang:Volltext
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Zusammenfassung:RésuméEn 2000, l’ ong (organisation non gouvernementale) cambodgienne s i rchesi (Citoyen(ne)s de Siem Reap pour la santé, l’éducation et les questions sociales) s’est intéressée de près au problème du vih /sida 2 et a pu constater que les vendeuses de bière se trouvaient particulièrement affectées par ce virus. Ces femmes, déjà exposées, par leur métier, à la violence et aux abus sexuels, étaient contraintes d’absorber des quantités d’alcool à la fois dangereuses et nocives et, sous-payées, de prendre le risque de se vendre. On leur refusait l’accès au traitement antirétroviral hautement actif ( taha 3 ). L’ ong , en appliquant la recherche-action, met en place les initiatives et programmes locaux dont les objectifs sont, d’une part, d’inciter les brasseurs internationaux à prendre toutes leurs responsabilités en matière de santé et de sécurité de ces travailleuses et, d’autre part, de mettre un terme à l’inégalité de genre, en particulier en ce qui concerne l’administration du taha 4 .
ISSN:1298-6046
1968-3928
DOI:10.3917/cdge.047.0077