Les pharmaciens français et les sciences de la vie dans les grandes institutions parisiennes : de la seconde moitié du XIXe siècle à la grande guerre

Durant la période considérée, de nombreux pharmaciens français en postes dans de grandes institutions scientifiques parisiennes - le Muséum national d’Histoire naturelle, l’École supérieure de Pharmacie, le Collège de France, la faculté des sciences - s’illustrèrent dans le domaine des sciences de l...

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Veröffentlicht in:Bulletin d'histoire et d'épistémologie des sciences de la vie 2010, Vol.17 (1), p.13-36
1. Verfasser: Jaussaud, Philippe
Format: Artikel
Sprache:fre
Online-Zugang:Volltext
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Beschreibung
Zusammenfassung:Durant la période considérée, de nombreux pharmaciens français en postes dans de grandes institutions scientifiques parisiennes - le Muséum national d’Histoire naturelle, l’École supérieure de Pharmacie, le Collège de France, la faculté des sciences - s’illustrèrent dans le domaine des sciences de la vie. En effet, les études pharmaceutiques accordèrent toujours une large place à l’histoire naturelle, dont deux branches sont envisagées ici : la zoologie et la botanique. Dans le domaine de la biologie des organismes animaux, les pharmaciens « institutionnels » s’intéressèrent à la fois aux Invertébrés et aux Vertébrés. Alphonse Milne-Edwards fut un zoologiste complet de grande renommée, qui travailla à la fois sur les Crustacés, les Mammifères et les Oiseaux, tandis que d’autres pharmaciens choisirent de se spécialiser davantage, comme Henri Beauregard qui décrivit minutieusement l’anatomie des Cétacés. En botanique, si le champ de recherche d’Adolphe Chatin inclut aussi bien des Champignons que les plantes à fleurs, a contrario Paul Harriot et Narcisse Patouillard se consacrèrent uniquement à la Cryptogamie. Léon Guignard fut quant à lui un savant de premier plan, qui éclaircit de nombreuses questions relatives aux divisions cellulaires, à la reproduction des Angiospermes et à la phytochimie. En physiologie végétale, Marcellin Berthelot et Georges Ville sortirent vainqueurs du débat sur la fixation de l’azote atmosphérique par les plantes. Enfin, les travaux des pharmaciens « institutionnels » trouvèrent des applications dans divers domaines, comme l’agronomie, la nutrition, la pharmacognosie ou la toxicologie.
ISSN:1279-7243
2728-3313
DOI:10.3917/bhesv.171.0013