Briller sous l'épaulette

RésuméÀ l’armée comme ailleurs, les ressources scolaires et culturelles conditionnent l’accès aux plus hautes fonctions. Mais si l’institution militaire est de plus en plus engagée dans la mobilisation de critères et de dispositifs universitaires pour orchestrer la sélection de ses élites en interne...

Ausführliche Beschreibung

Gespeichert in:
Bibliographische Detailangaben
Veröffentlicht in:Actes de la recherche en sciences sociales 2012, Vol.191-192 (1), p.14-27
1. Verfasser: Coton, Christel
Format: Artikel
Sprache:fre
Online-Zugang:Volltext
Tags: Tag hinzufügen
Keine Tags, Fügen Sie den ersten Tag hinzu!
Beschreibung
Zusammenfassung:RésuméÀ l’armée comme ailleurs, les ressources scolaires et culturelles conditionnent l’accès aux plus hautes fonctions. Mais si l’institution militaire est de plus en plus engagée dans la mobilisation de critères et de dispositifs universitaires pour orchestrer la sélection de ses élites en interne, elle entretient également l’idée qu’en définitive, seules les qualités militaires peuvent motiver l’avancement de ses élites. L’enquête menée en milieu officier donne à voir combien capital scolaire et capital combattant ne sauraient être compris dans une stricte relation d’opposition. En effet, un certain nombre de dispositifs travaillent en réalité à convertir les dispositions scolaires des plus dotés de l’institution en capital combattant, c’est-à-dire en sources de reconnaissance toute personnelle, attestant du déploiement de qualités spécifiquement militaires. Cet article se propose d’étudier les processus institutionnels et sociaux qui autorisent, dans le corps des officiers, la conversion des titres scolaires et des ressources culturelles en capital symbolique, c’est-à-dire, dans le cas de l’armée de terre, en distinctions et qualités proprement militaires.
ISSN:0335-5322
1955-2564
DOI:10.3917/arss.191.0014