Les élections générales du 4 mars 2013 au Kenya
Compte tenu de la gravité de la crise post-électorale de 2007-2008 (plus d’un millier de morts et 600 000 déplacés), les élections générales du 4 mars 2013 devaient servir de test majeur quant à la capacité du Kenya à reconstruire un cadre pacifié pour la compétition politique. Alors même que les ré...
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Veröffentlicht in: | Afrique contemporaine 2013, Vol.247 (3), p.73-86 |
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Format: | Artikel |
Sprache: | fre |
Online-Zugang: | Volltext |
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Zusammenfassung: | Compte tenu de la gravité de la crise post-électorale de 2007-2008 (plus d’un millier de morts et 600 000 déplacés), les élections générales du 4 mars 2013 devaient servir de test majeur quant à la capacité du Kenya à reconstruire un cadre pacifié pour la compétition politique. Alors même que les résultats ont de nouveau été contestés, l’absence de crise a rassuré, en même temps qu’elle a surpris. Pour autant, l’acceptation sans heurts des résultats ne doit pas conduire à conclure à une disparition de la violence électorale. Les primaires des partis sont demeurées chaotiques et les défaillances en matière d’organisation du scrutin bien réelles, conduisant à des débordements. Les appels au calme qui ont inondé le scrutin ne doivent pas masquer les tensions, parfois violentes, qui caractérisent tout exercice de répartition du pouvoir au Kenya. |
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ISSN: | 0002-0478 1782-138X |
DOI: | 10.3917/afco.247.0073 |