L'impact de petits événements brillants UV-EUV sur le chauffage coronal du Soleil calme : analyse de données de Solar Orbiter et simulations hydrodynamiques de boucles magnétiques
La couronne solaire est chauffée à plus de 1 MK. L'une des principales théories sur la formation de la couronne (Parker, 1988) suggère que l'énergie magnétique est dissipée dans la couronne par un grand nombre d'événements de chauffage impulsifs et peu énergétiques (1E24 ergs), appelé...
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Format: | Dissertation |
Sprache: | fre |
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Zusammenfassung: | La couronne solaire est chauffée à plus de 1 MK. L'une des principales théories sur la formation de la couronne (Parker, 1988) suggère que l'énergie magnétique est dissipée dans la couronne par un grand nombre d'événements de chauffage impulsifs et peu énergétiques (1E24 ergs), appelés « nanoflares ». Le 30 mai 2020, lors de sa première séquence d'observation à haute résolution spatiale et temporelle, 1463 petits « événements » EUV de petite taille (400 - 4000 km) et de court temps de vie (10-200 s) ont été détectés dans le Soleil calme (QS) par l'imageur UV à haute résolution HRIEUV (174 Angström), à bord de Solar Orbiter. J'ai étudié si ces événements sont la signature du chauffage par nanoflares.Comme HRIEUV est sensible à une gamme de température continue, en particulier entre 1 MK et 0.3 MK, mon objectif était de vérifier si ces événements atteignent des températures coronales et, par conséquent, s'ils contribuent directement au chauffage coronal.Le 30 mai 2020, seules les données de SDO/AIA permettaient d'effectuer un diagnostic de température. C'est dans ce but que j'ai appliqué la méthode des « décalages temporels » aux canaux EUV de AIA. Ces décalages sont des signatures de chauffage ou de refroidissement pour des températures supérieures à 1 MK, au-delà de laquelle cinq des six canaux d'AIA ont leur pic de réponse. La comparaison des résultats entre les événements et le reste du QS a permis de conclure que les événements ont, pour la plupart, des décalages temporels inférieurs à la cadence d'AIA de 12 s. Des séquences d'observation ultérieures ont confirmé ces résultats avec une cadence d'AIA doublée. J'en ai déduit deux interprétations possibles : (1) les événements n'atteignent pas 1 MK, températures pour lesquelles les fonctions de réponse d'AIA se comportent de façon similaire ; (2) les temps de refroidissement sont trop courts pour que les décalages temporels soient résolus par AIA. Afin de mieux contraindre leur température, j'ai eu recours à la spectroscopie.J'ai donc analysé des observations coordonnées entre HRIEUV, AIA (imagerie), Solar Orbiter/SPICE et Hinode/EIS (spectroscopie) sur le QS, en 2022 et 2023. Tout d'abord, les événements sont détectés dans HRIEUV, puis identifiés dans AIA, ainsi que SPICE ou EIS. A partir des raies spectrales, j'ai construit des courbes de lumière et estimé la distribution de la densité en fonction de la température. J'ai conclu que l'émission de ces événements provient principalement de plasma froid (< 1 |
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