Appearance and performance at the limits of spatial vision

La perception visuelle humaine est généralement étudiée en mesurant la performance. Cependant, cette mesure ne permet d'obtenir que des informations limitées sur la manière dont un stimulus est apparu aux observateurs. L'objectif général de cette thèse était de mieux comprendre comment les...

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1. Verfasser: Gomes Tomaz, Ângela
Format: Dissertation
Sprache:eng
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Beschreibung
Zusammenfassung:La perception visuelle humaine est généralement étudiée en mesurant la performance. Cependant, cette mesure ne permet d'obtenir que des informations limitées sur la manière dont un stimulus est apparu aux observateurs. L'objectif général de cette thèse était de mieux comprendre comment les stimuli apparaissent aux observateurs aux limites de la vision spatiale. Pour l'étude 1, une interface interactive à grille carrée a été développée pour saisir l'apparence des stimuli en permettant aux observateurs de sélectionner des carrés sur les grilles pour obtenir des "espaces d'apparence" (c.-à-d. comment les ensembles de stimuli se présentent) des cibles présentées. L'apparence des symboles des cibles (optotypes) a été étudiée en dessous, au niveau et au-dessus de la limite de résolution visuelle des observateurs. Les résultats ont montré que les représentations sur les grilles variaient selon les observateurs, les cibles et les tailles, et ont révélé des erreurs caractéristiques jusqu'alors inconnues pour les cibles présentées autour de la limite de résolution visuelle. Dans l'étude 2, des tâches typiques de choix alternatif forcé ont été utilisées pour étudier l'apparence. L'expérience 2.1 visait à déterminer si l'apparence des cibles était partagée entre les observateurs. Les résultats n'ont montré aucune preuve de partage des espaces d'apparence au seuil et en dessous du seuil. L'expérience 2.2 a examiné la force de la relation entre les cibles physiques et leur apparence chez les participants. Lorsqu'on leur présentait une cible déjà vue, les participants déclaraient plus souvent que la forme initiale (canonique) de la cible correspondait le mieux à la cible qu'à n'importe quelle représentation de la cible précédemment capturée, ce qui indique que les relations entre les cibles et leur apparence déclarée peuvent être fortement modulées par d'autres facteurs, tels que les biais de déclaration des cibles canoniques. L'expérience 2.3 visait à déterminer si les observateurs identifiaient une cible en fonction de leurs propres représentations correspondantes (antérieures) de la cible. Les résultats ont montré qu'en présence de choix de réponses très distincts, la correspondance entre la cible et l'apparence était forte. Dans l'ensemble, cette thèse a permis de mettre au point un nouvel outil de capture de l'apparence et de l'appliquer à l'étude de la vision spatiale. Le travail actuel a révélé comment les stimuli apparaissent aux observateurs à la limite de la ré