Analyse de la plasticité spinale et corticospinale à l'imagerie motrice, à l'électrostimulation neuromusculaire et à la combinaison des deux dans le but de pallier les effets délétères de l'immobilisation

L’immobilisation d’un membre induit une diminution importante des capacités de la fonction neuromusculaire lors des premiers stades de l’immobilisation s’expliquant majoritairement par des altérations nerveuses. Lorsque la pratique physique est impossible, l’utilisation de méthodes alternatives perm...

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1. Verfasser: Eon, Pauline
Format: Dissertation
Sprache:fre
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Beschreibung
Zusammenfassung:L’immobilisation d’un membre induit une diminution importante des capacités de la fonction neuromusculaire lors des premiers stades de l’immobilisation s’expliquant majoritairement par des altérations nerveuses. Lorsque la pratique physique est impossible, l’utilisation de méthodes alternatives permettent de limiter les altérations du système neuromusculaire. L’imagerie motrice (MI) et l’électrostimulation neuromusculaire (NMES) à des intensités de stimulation sous-maximales sont des méthodes qui entraînent des améliorations de la performance motrice et ne nécessitent pas de mouvements. Ces améliorations sont généralement associées à des adaptations intervenant de manière précoce au niveau du système nerveux. En effet, MI et NMES génèrent une sollicitation partielle du système neuromusculaire du cerveau au muscle ou du muscle au cerveau, respectivement. Cependant, chacune de ces deux méthodes seules ne couvrent pas l’ensemble des altérations induites par l’immobilisation. Néanmoins, la combinaison des deux méthodes (MI+NMES) permettrait d’induire un effet complémentaire sur le système neuromusculaire pour pallier l’ensemble des effets délétères de l’immobilisation. Quelques travaux ont montré que MI+NMES à des intensités en dessous ou au seuil moteur entraînait une augmentation plus importante de l’excitabilité corticospinale par rapport aux deux méthodes seules. Cependant, les paramètres de stimulation utilisés dans ces études limitent les effets sur la performance motrice. De plus, la littérature est à ce jour très pauvre sur les effets de MI+NMES aux différents niveaux nerveux. Ainsi, ce travail de thèse a pour objectif d’évaluer les effets de MI+NMES à des intensités de stimulation sous-maximales sur l’excitabilité spinale et corticospinale et la force musculaire pour limiter les effets délétères de l’immobilisation.La première étude avait pour but d’évaluer les effets d’une session de MI+NMES sur l’excitabilité spinale alors que chacune d’elle entraîne des effets différents sur la boucle réflexe. Une session en MI facilite l’excitabilité spinale tandis qu’une session en NMES appliquée à des intensités sous-maximales induit une fatigue neuromusculaire réduisant l’excitabilité spinale et la force musculaire. En combinant les deux, nos résultats ont montré que MI+NMES a limité la fatigue neuromusculaire induite par NMES seule. Le recrutement des fibres sensorielles induit par NMES pourrait avoir augmenté l’activation des aires corticales motrices induite