Etude du rôle des Interférons de type III dans le microenvironnement tumoral
Pour se protéger des infections mais aussi pour empêcher le développement tumoral, l’organisme met en place une réponse immunitaire. Le système immunitaire est composé de cellules impliquées dans la réponse immunitaire innée et adaptative. Les premiers acteurs engagés dans la défense de l’hôte sont...
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Format: | Dissertation |
Sprache: | eng ; fre |
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Zusammenfassung: | Pour se protéger des infections mais aussi pour empêcher le développement tumoral, l’organisme met en place une réponse immunitaire. Le système immunitaire est composé de cellules impliquées dans la réponse immunitaire innée et adaptative. Les premiers acteurs engagés dans la défense de l’hôte sont les cellules NK, macrophages et les granulocytes. La réponse immunitaire innée permet de contrôler rapidement tous pathogènes ou cellules anormales de façon non spécifique. Au contraire, la réponse immunitaire adaptative est quant à elle spécifique et arrive plus tardivement après la détection d’un corps étranger. Cependant, pour une réponse immunitaire approprié un lien doit être fait entre les cellules de l’immunité innée et adaptative. Ce lien est fait par les cellules présentatrices d’antigène (APC) dont font partie les cellules dendritiques (DCs). Il existe différentes populations de DCs. Les cinq grandes familles de DCs sont : les cellules dendritiques conventionnelles de type 1 (cDC1) et de type 2 (cDC2), les cellules de Langerhans (LC), les DCs dérivées de monocytes (monoDC) et enfin, les cellules dendritiques plasmacytoides (pDCs). Les pDCs sont connues pour leur production d’interférons type I (IFN-I). Les IFN-I sont connus pour leurs propriétés antivirales, mais aussi pour leur capacité à augmenter les actions des autres cellules immunitaires. Cependant les pDCs sont souvent inhiber par différents éléments du microenvironnement tumoral (TME), tel que les TGF-β, et ne produise plus d’IFN-I. Certaines nouvelles immunothérapies visent à activer les pDCs pour permettre la restauration de leurs production d’IFN-I. Bien que ces stratégies induisent de bonnes réponses immunitaires, la toxicité de ces traitements sont encore trop élevés pour qu’ils puissent être validés. Il est donc important de développer de nouvelles stratégies d’immunothérapies visant à activer les pDCs associée aux tumeurs (TA-pDCs) pour augmenter leurs production d’IFN-I, tout en diminuant les effets toxiques du traitement. Notre équipe a démontré que la présence d’IFN de type III (IFN-III) dans les tumeurs de sein était associé avec un meilleur prognostique. Les IFN-III est la famille de cytokines la plus récemment découverte et comprend IFN-λ1, IFN-λ2, et IFN-λ3. IFN-III interagissent avec le récepteur IFNλR. Mon projet de thèse avait donc pour objectif de (1) déterminer quelles cellules immunitaires répondent aux IFN-III, (2) déterminer l’impact que les IFN-III ont sur les cellules qu |
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