Addressing climate change with carbon dioxide removal : Insights from industrial economics and cooperative games

En plus d'une réduction rapide de nos émissions de CO2, il semble de plus en plus inévitable de retirer du CO2 de l'atmosphère pour maintenir le réchauffement climatique en dessous de 2°C. Un nombre croissant de pays et d'entreprises se fixent des objectifs d'émissions de gaz à e...

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1. Verfasser: Jagu Schippers, Emma
Format: Dissertation
Sprache:eng
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Beschreibung
Zusammenfassung:En plus d'une réduction rapide de nos émissions de CO2, il semble de plus en plus inévitable de retirer du CO2 de l'atmosphère pour maintenir le réchauffement climatique en dessous de 2°C. Un nombre croissant de pays et d'entreprises se fixent des objectifs d'émissions de gaz à effet de serre "net-zéro" pour les prochaines décennies, ce qui implique que les émissions résiduelles de CO2 soient compensées par des émissions négatives. Les technologies à émissions négatives (TEN) renforcent les puits de carbone naturels ou extraient chimiquement le CO2 de l'atmosphère pour le stocker durablement, par exemple par le biais du boisement, de la bioénergie avec captage et stockage du carbone (BECSC) ou du captage direct du carbone dans l'air. Bien que certaines méthodes soient déjà bien établies et techniquement réalisables, les TEN se développent lentement. À quelques exceptions près jusqu'à présent, il n'y a pas de projets à grande échelle déployés commercialement pour la production d'émissions négatives. L'identification des obstacles socio-économiques au déploiement des TEN est donc un défi de recherche fondamental. En particulier, les obstacles liés aux interactions stratégiques et aux problèmes de coordination au sein des chaînes de valeur sont souvent négligés, alors qu'ils sont essentiels au déploiement à grande échelle des TEN.Cette thèse examine deux de ces questions de coordination : (i) le déploiement d'infrastructures de transport de CO2, qui sont essentielles pour la mise à l'échelle des processus BECCS, et (ii) la formation de coalitions interrégionales pour réduire les coûts globaux des émissions négatives. Dans les deux cas, la coopération ne peut réussir que si une répartition équitable et mutuellement acceptable des coûts et des bénéfices peut être réalisée. La théorie des jeux coopératifs est donc particulièrement bien adaptée à l'examen de tels problèmes de partage des gains. Dans le cas du déploiement des infrastructures de CO2, nous constatons qu'un partage des coûts d'infrastructure permettant la coopération est possible dans le cas de la Suède, à condition qu'un prix du CO2 suffisamment élevé soit atteint. Toutefois, nous soulignons également que les projets BECCS risquent d'être exclus des projets de construction de pipelines en raison de leur manque actuel d'incitations économiques par rapport aux projets à base de combustibles fossiles. Ce risque d'exclusion a d'importantes implications politiques, car une planification prospective des i