Conceptualisation et évaluation d'une typologie de lotissement vertical pour un aménagement urbain durable

Le processus de développement urbain actuel est le produit d’une situation paradoxale. D’un côté, les ménages préfèrent l’habitat individuel, qui trouve dans les périphéries des villes les conditions favorables à son déploiement, tout en souhaitant bénéficier de services qui sont plutôt le corrélat...

Ausführliche Beschreibung

Gespeichert in:
Bibliographische Detailangaben
1. Verfasser: Houssemand, Jean
Format: Dissertation
Sprache:fre
Schlagworte:
Online-Zugang:Volltext bestellen
Tags: Tag hinzufügen
Keine Tags, Fügen Sie den ersten Tag hinzu!
Beschreibung
Zusammenfassung:Le processus de développement urbain actuel est le produit d’une situation paradoxale. D’un côté, les ménages préfèrent l’habitat individuel, qui trouve dans les périphéries des villes les conditions favorables à son déploiement, tout en souhaitant bénéficier de services qui sont plutôt le corrélat des centralités urbaines denses. De l’autre côté, pour lutter contre les coûts environnementaux, sociaux et économiques de l’étalement urbain et tendre vers une ville plus durable, les projets de renouvellement urbain et de ville compacte imposent des densité que seul l’habitat collectif permet d’atteindre. L’équation « maîtrise de l’étalement urbain, satisfaction de la demande résidentielle et ville durable » apparaît donc insoluble, notamment par l’absence d’une offre d’habitat en mesure de conjuguer les singularités du pavillon et les besoins de densité urbaine. Deux tandems « habitat / territoire et mobilité induite » relativement étanches en découlent : la maison individuelle, dépendante de l’automobile, est principalement localisée dans les espaces périurbains, alors que l’habitat collectif, peu plébiscité par les ménages, se concentre dans les centres avec des alternatives multiples à l’automobile. Dans ce contexte, à travers le concept central de « lotissement vertical », ce travail de recherche doctorale pose l’hypothèse qu’un élargissement du prisme d’analyse des mobilités et des espaces urbains doit permettre l’émergence de solutions nouvelles, intégrant les caractéristiques de l’habitat et des territoires de manière pluridisciplinaire et multiscalaire. Pour valider cette hypothèse, la méthodologie s’articule en deux temps. Premièrement, une revue de la littérature architecturale a permis de définir le « concept de lotissement vertical » comme une réponse innovante à l’équation aujourd’hui insoluble ; l’histoire de l’architecture nous renseigne en effet abondamment sur les opportunités d’un urbanisme vertical jusqu’ici inexploité, qui autorise la création de terrains artificiels suspendus pour bâtir des maisons individuelles en étages. Deuxièmement, l’état de l’art a permis de cerner les principaux déterminants de l’attractivité résidentielle en confrontant les deux tandems classiques au concept de « lotissement vertical » et d’en proposer un modèle théorique adaptable à différents cas de figure. Le modèle a fait l’objet d’une triple évaluation. Premièrement, les informations recueillies lors d’une enquête par photo-élicitation permettent de valider a