Stomoxys calcitrans : évaluation du rôle dans la transmission de Besnoitia besnoiti et nouveaux moyens de contrôle
La mouche charbonneuse, Stomoxys calcitrans, est une mouche hématophage commune et cosmopolite. Elle est le vecteur de nombreux agents pathogènes dont Besnoitia besnoiti, une coccidie parasite des bovins à l’origine de la formation de kystes cutanés. La compétence vectorielle de S. calcitrans pour B...
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Format: | Dissertation |
Sprache: | fre |
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Zusammenfassung: | La mouche charbonneuse, Stomoxys calcitrans, est une mouche hématophage commune et cosmopolite. Elle est le vecteur de nombreux agents pathogènes dont Besnoitia besnoiti, une coccidie parasite des bovins à l’origine de la formation de kystes cutanés. La compétence vectorielle de S. calcitrans pour B. besnoiti reste cependant mal connue. Dans ce travail, la persistance des formes bradyzoites et tachyzoites de B. besnoiti a été évaluée sur les pièces buccales et dans le tractus digestif des mouches. Dans ces conditions expérimentales, B. besnoiti persiste deux jours au maximum chez les stomoxes. La destruction rapide du parasite chez ce vecteur suggère que la transmission vectorielle mécanique ne peut avoir lieu que très peu de temps après un repas contaminant sur un hôte bovin infecté. De plus, nous avons étudié la capacité des stomoxes à transmettre les formes bradyzoites ou tachyzoites à des lapins, utilisés ici comme animaux modèles de besnoitiose. Des repas interrompus de stomoxes ont été réalisés sur des bovins en phase chronique de besnoitiose (source de formes bradyzoites dans leur peau) ou bien sur du sang contaminé avec des tachyzoites de culture. Le repas a ensuite été complété sur des lapins. Les résultats de cette étude ont montré que 300 stomoxes sont suffisants pour transmettre des bradyzoites virulents d’un bovin à un lapin qui a montré des signes de besnoitiose aigue et une séroconversion. Dans la troisième partie de ce travail, des méthodes alternatives aux insecticides ont été testées afin de proposer des stratégies de contrôle efficaces et pérennes contre ces vecteurs. L’attractivité pour les stomoxes de sept types d’écrans bleus, présentant entre eux de légères variations de réflectance autour de 460 nm, a été étudiée, de même que les facteurs influençant l’efficacité des pièges (hauteur par rapport au sol, orientation est ou ouest de l’écran, proximité de différents hôtes ou d’un tas de fumier). Les résultats ont montré une très grande attractivité, de très hauts niveaux de capture et une grande sélectivité de tous les écrans testés. Un total de 164692 stomoxes a été capturé au cours de l’étude (soit 24 jours de piégeage avec 4 écrans par jour et 8 heures par jour). La moitié inférieure des écrans a capturé la majorité des stomoxes (70%), de même, le nombre de stomoxes capturés par la partie de l’écran orientée à l’Est est plus important que sur la face orientée à l’Ouest. Ces éléments soulignent l’intérêt de cetype de dispositifs dans |
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