Quelles modalités d’écologisation de la pratique des paysagistes-concepteurs ? L’exemple des projets de parcs publics de ces 4 dernières décennies. Le cas de 5 parcs marseillais

En France, une politique en matière de préservation de l’environnement et du vivant émerge au cours des années 1970 (ministère de l’environnement, lois). Depuis 2004, date à laquelle il est adoptée la stratégie nationale pour la biodiversité, et où commence à s’incarner opérationnellement, en ville,...

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1. Verfasser: Dacheux-Auzière, Brice
Format: Dissertation
Sprache:fre
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Zusammenfassung:En France, une politique en matière de préservation de l’environnement et du vivant émerge au cours des années 1970 (ministère de l’environnement, lois). Depuis 2004, date à laquelle il est adoptée la stratégie nationale pour la biodiversité, et où commence à s’incarner opérationnellement, en ville, par les agendas 21, les enjeux du développement durable, cette politique n’a fait que se renforcer. Cela est notamment dû aux effets des nouvelles lois (Grenelle 1 et 2 ; Loi n° 2016-1087 du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, etc.), mais aussi des travaux de l’écologie scientifique (programme trame verte urbaine) et d’une prise de conscience écologique généralisée. Dans un contexte très urbanisé avec une part croissante de la population vivant en ville, le milieu urbain, parce qu’il recèle une multitude d’espaces à caractère de nature, aux natures bien différentes, est devenu un thème de recherche privilégié. Parmi les professions concourant à améliorer le cadre de vie urbain, les paysagistes-concepteurs, par leurs missions les invitant généralement à mobiliser du matériau végétal, sont des acteurs théoriquement en capacité de traduire, par le projet, des injonctions écologiques et/ou environnementales (biodiversité, gestion des eaux, etc.). Les parcs urbains en général et plus particulièrement ceux de Marseille constituent alors un objet d’étude intéressant pour s’interroger aux modalités d’écologisation des pratiques paysagistes, et cela depuis qu’une politique environnementale a émergé (années 1970).Cette thèse s’appuie sur une triple analyse fondée à la fois sur des discours de paysagistes français, puis de gestionnaires des services des espaces verts, et enfin sur des relevés de structures végétales dans 5 parcs publics marseillais. En définitive, il apparaît, qu’outre Gilles Clément – figure paysagiste marquante – dont les fondements naturalistes sont connus mais nécessitent d’être discutés, l’écologisation de la pratique de ces professionnels reste timide et intègre encore trop peu le fonctionnement de ces écosystèmes urbains. Si cet aspect tend à changer depuis moins d’une dizaine d’années, il n’en revient pas moins que ce sont davantage les gestionnaires des services des espaces verts, pour partie inscrits dans une gestion écologique (part de la gestion différenciée) de leurs parcs et jardins, qui participent à faire évoluer les structures végétales tant dans leur composition que dans leur physionomie. Mais