Analyse à l'échelle microscopique des phénomènes d'humectation et de dessiccation des argiles
La sécheresse, accentuée par le réchauffement climatique actuel et à venir, induit des phénomènes de retrait et de gonflement dans de nombreux sols argileux. Ces phénomènes se traduisent principalement par deux conséquences majeures : la modification des propriétés physiques du sol qui influe direct...
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Format: | Dissertation |
Sprache: | fre |
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Zusammenfassung: | La sécheresse, accentuée par le réchauffement climatique actuel et à venir, induit des phénomènes de retrait et de gonflement dans de nombreux sols argileux. Ces phénomènes se traduisent principalement par deux conséquences majeures : la modification des propriétés physiques du sol qui influe directement sur l’agriculture et les déformations induisant souvent des tassements différentiels aux niveaux des structures et des ouvrages. Jusqu’à aujourd’hui, ces phénomènes ont été étudiés principalement à l’échelle mésoscopique (échelle « classique » de laboratoire) et macroscopique (échelle de l’ouvrage). Des recherches ont été menées à l’échelle microscopique mais dans des contextes particuliers (argiles destinées au stockage des déchets radioactifs). Le travail de recherche présenté dans ce mémoire de thèse constitue par conséquent une des premières études sur des argiles naturelles, prélevées in situ sur des sites affectés par le retrait-gonflement : la montmorillonite grecque et l’argile verte de Romainville. Ces deux argiles ont été soumises à des cycles d’humidification-séchage dans le Microscope Electronique à Balayage Environnemental (MEBE) afin de quantifier le retrait-gonflement et d’en étudier la cinétique. Un protocole expérimental a été établi, basé sur l’application de l’humidification et du séchage par paliers avec des temps d’équilibre et une fréquence d’application réguliers. Ces essais ont été menés dans le but d’analyser : l’influence de la composition minéralogique, l’étude de l’effet d’échelle et l’influence du type de pilotage (pression ou température). En parallèle à ces essais, des expérimentations ont été menées à l’échelle mésoscopique afin d’établir d’éventuels liens entre les deux échelles. Ils ont consisté en l’étude de l’évolution de la microstructure, de la microporosité et de l’établissement des courbes de rétention. Les observations effectuées à ces deux échelles ont mené à la mise au point de deux méthodes, volontairement simplifiées pour des facilités de mise en œuvre et d’une investigation rapide (études préliminaires, bureaux d’étude). Ces deux méthodes sont, l’une analytique, l’autre numérique, permettant la transition vers l’échelle macroscopique et pour pouvoir estimer le retrait et le gonflement possibles sur un site donné. L’analyse des résultats des essais effectués à l’échelle microscopique (essais MEBE) conduit aux remarques suivantes : la majeure partie des déformations se produit aux fortes humidités relatives ; les |
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