Caractéristiques épidémiologiques et cliniques de 254 expatriés internationaux résidant en Chine, à leur retour en France en février 2020

La pandémie de COVID-19 a émergé à Wuhan en Chine fin 2019. Suite à l’observation de l’extension épidémique rapide en Chine, la France a facilité en janvier et février 2020, le retour au pays d’origine, de Français et d’expatriés résidant en Chine. Description des caractéristiques démographiques, ép...

Ausführliche Beschreibung

Gespeichert in:
Bibliographische Detailangaben
Veröffentlicht in:Médecine et maladies infectieuses 2020-09, Vol.50 (6), p.S102-S102
Hauptverfasser: Pistone, T., Philippe, J.-M., de Rossi, A., Couret, A., Taupin, F., Szmania, A., Verjus, P., Fantou, A., Godoffe, C., Bourlet, P., Bellaïche, G., Dagron, C., Aguadisch, E., Malvy, D., Leport, C., Coignard, H., Salomon, J.
Format: Artikel
Sprache:eng ; fre
Online-Zugang:Volltext
Tags: Tag hinzufügen
Keine Tags, Fügen Sie den ersten Tag hinzu!
Beschreibung
Zusammenfassung:La pandémie de COVID-19 a émergé à Wuhan en Chine fin 2019. Suite à l’observation de l’extension épidémique rapide en Chine, la France a facilité en janvier et février 2020, le retour au pays d’origine, de Français et d’expatriés résidant en Chine. Description des caractéristiques démographiques, épidémiologiques et cliniques d’un groupe de français et d’expatriés résidant en Chine ; à leur retour en France début Février 2020 ; et mise en perspective avec la définition de cas de COVID-19. Parmi les 254 personnes du groupe, la médiane d’âge était de 31 ans (IQ25-75 : 24–40 ans ; min–max : 1–70 ans), le sex-ratio (1,27) était de prédominance masculine. Les nationalités les plus représentées retrouvaient : 43 Français (17 %), 42 Chinois binationaux (16 %), 27 Polonais (11 %), 19 Portugais (7 %), 14 Hollandais (6 %), 10 Mauriciens (4 %), 10 Mexicains (4 %), 9 Suédois (4 %), 7 Danois (3 %), 7 Belges (3 %), 7 Britanniques (3 %). Parmi eux, 29 (11 %) étaient pauci-symptomatiques dont 28 personnes présentaient des signes d’infection respiratoire aiguë haute ou basse (toux, éternuement, rhinite, pharyngite, angine, otalgie, douleur sinusienne…) sans fièvre ni dyspnée et 1 personne présentait une diarrhée. L’ensemble du groupe a bénéficié au retour en France ou au pays d’origine, d’une recherche de SARS-Cov2 par RT-PCR sur écouvillon naso-pharyngé. Au terme d’une quatorzaine d’isolement, il n’a finalement été observé parmi eux, qu’un seul cas confirmé de COVID-19 chez un homme belge asymptomatique. La définition clinique de cas de COVID-19, limitée en février 2020 aux signes respiratoires, n’a pas permis de circonscrire cet unique cas confirmé. Cette observation rétrospective a d’une part secondairement souligné l’intérêt de la prévention de la propagation virale SARS-Cov-2, par une quatorzaine d’isolement-confinement de toutes les personnes « contacts » au retour d’une zone épidémique « non contrôlée » ; et a d’autre part d’emblée interrogé en février 2020, la performance de la définition clinique de cas de COVID-19 en terme de veille sanitaire face au portage asymptomatique observé. Ce dernier a été secondairement confirmé par la littérature, entre un quart et un tiers de personnes asymptomatiques dans la COVID-19.
ISSN:0399-077X
1769-6690
DOI:10.1016/j.medmal.2020.06.207