Phonological sensitivity and reading: evidence from precocious readers

This paper reports the results from a study investigating the level of phonological sensitivity, letter knowledge and reading ability of two groups of children between the ages of 5 and 7 years. One group of children were identified as being fluent readers at the age of 5 years, before they had begu...

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Veröffentlicht in:Journal of research in reading 1998-02, Vol.21 (1), p.53-68
Hauptverfasser: Stainthorp, Rhona, Hughes, Diana
Format: Artikel
Sprache:eng
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container_title Journal of research in reading
container_volume 21
creator Stainthorp, Rhona
Hughes, Diana
description This paper reports the results from a study investigating the level of phonological sensitivity, letter knowledge and reading ability of two groups of children between the ages of 5 and 7 years. One group of children were identified as being fluent readers at the age of 5 years, before they had begun school. These children were paired with a group of children of the same age and vocabulary development but who were not yet reading. The performance of the two groups of children on the tasks measuring phonological sensitivity confirmed the view of Stanovich (1986, 1992) that phonological sensitivity lies on a continuum from shallow to deep. Shallow levels of phonological sensitivity, tapped by rhyming tasks, seem to be necessary for reading to progress whereas deeper levels of sensitivity develop later and have a more reciprocal relationship to reading progress. Sensibilite´ phonologique et lecture: preuves provenant de lecteurs pre´coces Ce texte rapporte une e´tude longitudinale relative a` un groupe d’enfants ayant e´te´ identifie´s comme lisant couramment avant l’a^ge de cinq ans. On a e´value´ le niveau de connaissance de l’alphabet, la sensibilite´ phonologique et la re´ussite en lecture a` l’a^ge de 5 ans 0 mois, 5 ans 11 mois et 6 ans 11 mois.  Il y a de plus en plus de preuves que le syste`me phonologique est implique´ dans la capacite´ dans enfants a` apprendre a` lire. Bradley et Bryant (1983) ont montre que des diffe´rences individuelles de sensibilite´ phonologique avant l’e´cole e´taient en corre´lation avec la re´ussite en lecture. De plus, Snowling (1981) a montre´ que les enfants identifie´s comme avant une dyslexie de de´veloppement avaient tendance a` avoir un de´ficit phonologique. La plupart des recherches examinant les relations entre sensibilite´ phonologique et lecture comportaient des enfants ayant des proble`mes de lecture ou des enfants progressant normalement dans des e´coles ordinaires. Il y a eu tre`s peu de travaux prenant en conside´ration des lecteurs pre´coces.  Ce texte soutient que, si la conscience phonologique est un pre´requis pour le de´but de la lecture, alors les enfants qui sont des lecteurs pre´coces devraient montrer de plus hauts niveaux de sensibilite´ phonologique que les autres enfants. A` cette fin, on a invite´ quinze enfants qui lisaient couramment a` moins de cinq ans, avant d’aller a` l’e´cole, a` participer a` l’´etude longitudinale. Ils ont e´te´ signale´s aux chercheurs par leurs parents ou par leurs en
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One group of children were identified as being fluent readers at the age of 5 years, before they had begun school. These children were paired with a group of children of the same age and vocabulary development but who were not yet reading. The performance of the two groups of children on the tasks measuring phonological sensitivity confirmed the view of Stanovich (1986, 1992) that phonological sensitivity lies on a continuum from shallow to deep. Shallow levels of phonological sensitivity, tapped by rhyming tasks, seem to be necessary for reading to progress whereas deeper levels of sensitivity develop later and have a more reciprocal relationship to reading progress. Sensibilite´ phonologique et lecture: preuves provenant de lecteurs pre´coces Ce texte rapporte une e´tude longitudinale relative a` un groupe d’enfants ayant e´te´ identifie´s comme lisant couramment avant l’a^ge de cinq ans. On a e´value´ le niveau de connaissance de l’alphabet, la sensibilite´ phonologique et la re´ussite en lecture a` l’a^ge de 5 ans 0 mois, 5 ans 11 mois et 6 ans 11 mois.  Il y a de plus en plus de preuves que le syste`me phonologique est implique´ dans la capacite´ dans enfants a` apprendre a` lire. Bradley et Bryant (1983) ont montre que des diffe´rences individuelles de sensibilite´ phonologique avant l’e´cole e´taient en corre´lation avec la re´ussite en lecture. De plus, Snowling (1981) a montre´ que les enfants identifie´s comme avant une dyslexie de de´veloppement avaient tendance a` avoir un de´ficit phonologique. La plupart des recherches examinant les relations entre sensibilite´ phonologique et lecture comportaient des enfants ayant des proble`mes de lecture ou des enfants progressant normalement dans des e´coles ordinaires. Il y a eu tre`s peu de travaux prenant en conside´ration des lecteurs pre´coces.  Ce texte soutient que, si la conscience phonologique est un pre´requis pour le de´but de la lecture, alors les enfants qui sont des lecteurs pre´coces devraient montrer de plus hauts niveaux de sensibilite´ phonologique que les autres enfants. A` cette fin, on a invite´ quinze enfants qui lisaient couramment a` moins de cinq ans, avant d’aller a` l’e´cole, a` participer a` l’´etude longitudinale. Ils ont e´te´ signale´s aux chercheurs par leurs parents ou par leurs enseignants d’e´coles maternelles de la re´gion, de bibliothe`ques et de groupes pre´scolaires. En outre, on a identifie´ un groupe supple´mentaire d’enfants a` titre de groupe de comparaison. Chaque enfant de ce groupe de comparaison a e´te´ apparie´ a` un enfant du premier groupe sur la base d’un test standardise´ de vocabulaire, de l’a^ge, du sexe, du statut socio‐e´conomique et de l’expe´rience pre´scolaire. Chaque paire d’enfants est entre´e a` l’e´cole au de´but du me^me trimestre et a e´te´ scolarise´e au de´but dans la me^me classe. A` la fin de l’e´tude, on comptait 15 enfants dans le premier groupe et 14 dans le groupe de comparaison.  Chaque anne´e on a donne´ aux enfants des tests de lecture, des tests de connaissance de l’alphabet et des ta^ches de sensibilite´ phonologique. On a con¸u les ta^ches de sensibilite´ phonologique de fa¸on a` couvrir tout un ensemble de niveaux de sensibilite´ phonologique du plus superficiel au plus profond y inclus la rime, la fusion de phone`mes, l’addition et la suppression de phone`mes, et la segmentation en phone`mes.  Les re´sultats ont montre´ que les enfants identifie´s comme sachant lire avant l’e´cole e´taient effectivement de bons lecteurs. Au de´but du projet, a` 5 ans et 0 mois, ils avaient un a^ge moyen de lecture de 8 ans et 8 mois. Ces enfants e´taient significativement meilleurs que les enfants du groupe de comparaison dans toutes les ta^ches de sensibilite´ phonologique et dans les tests de connaissance alphabe´tique. Puisque les deux groupes d’enfants avaient e´te´ apparie´s selon le test de de´veloppement du vocabulaire, qui e´tait hautement corre´le´ au QI, on a trouve´ qu’on ne pouvait pas rendre compte des diffe´rences entre les groupes sur la base d’une compe´tence cognitive ge´ne´rale. Les re´sultats ajoutent une preuve supple´mentaire a` l’ide´e que les diffe´rences individuelles de sensibilite´ phonologique interviennent dans l’apprentissage de la lecture.</description><identifier>ISSN: 0141-0423</identifier><identifier>EISSN: 1467-9817</identifier><identifier>DOI: 10.1111/1467-9817.00042</identifier><identifier>CODEN: JRREDE</identifier><language>eng</language><publisher>Oxford, UK and Boston, USA: Blackwell Publishers Ltd</publisher><ispartof>Journal of research in reading, 1998-02, Vol.21 (1), p.53-68</ispartof><rights>United Kingdom Reading Association 1998</rights><lds50>peer_reviewed</lds50><woscitedreferencessubscribed>false</woscitedreferencessubscribed><citedby>FETCH-LOGICAL-c3272-cf36aeefa0cf6dcded13c798072e1cc98393615abd1b56c406b2ee469306086f3</citedby></display><links><openurl>$$Topenurl_article</openurl><openurlfulltext>$$Topenurlfull_article</openurlfulltext><thumbnail>$$Tsyndetics_thumb_exl</thumbnail><linktopdf>$$Uhttps://onlinelibrary.wiley.com/doi/pdf/10.1111%2F1467-9817.00042$$EPDF$$P50$$Gwiley$$H</linktopdf><linktohtml>$$Uhttps://onlinelibrary.wiley.com/doi/full/10.1111%2F1467-9817.00042$$EHTML$$P50$$Gwiley$$H</linktohtml><link.rule.ids>314,780,784,1417,27924,27925,45574,45575</link.rule.ids></links><search><creatorcontrib>Stainthorp, Rhona</creatorcontrib><creatorcontrib>Hughes, Diana</creatorcontrib><title>Phonological sensitivity and reading: evidence from precocious readers</title><title>Journal of research in reading</title><description>This paper reports the results from a study investigating the level of phonological sensitivity, letter knowledge and reading ability of two groups of children between the ages of 5 and 7 years. 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On a e´value´ le niveau de connaissance de l’alphabet, la sensibilite´ phonologique et la re´ussite en lecture a` l’a^ge de 5 ans 0 mois, 5 ans 11 mois et 6 ans 11 mois.  Il y a de plus en plus de preuves que le syste`me phonologique est implique´ dans la capacite´ dans enfants a` apprendre a` lire. Bradley et Bryant (1983) ont montre que des diffe´rences individuelles de sensibilite´ phonologique avant l’e´cole e´taient en corre´lation avec la re´ussite en lecture. De plus, Snowling (1981) a montre´ que les enfants identifie´s comme avant une dyslexie de de´veloppement avaient tendance a` avoir un de´ficit phonologique. La plupart des recherches examinant les relations entre sensibilite´ phonologique et lecture comportaient des enfants ayant des proble`mes de lecture ou des enfants progressant normalement dans des e´coles ordinaires. Il y a eu tre`s peu de travaux prenant en conside´ration des lecteurs pre´coces.  Ce texte soutient que, si la conscience phonologique est un pre´requis pour le de´but de la lecture, alors les enfants qui sont des lecteurs pre´coces devraient montrer de plus hauts niveaux de sensibilite´ phonologique que les autres enfants. A` cette fin, on a invite´ quinze enfants qui lisaient couramment a` moins de cinq ans, avant d’aller a` l’e´cole, a` participer a` l’´etude longitudinale. Ils ont e´te´ signale´s aux chercheurs par leurs parents ou par leurs enseignants d’e´coles maternelles de la re´gion, de bibliothe`ques et de groupes pre´scolaires. En outre, on a identifie´ un groupe supple´mentaire d’enfants a` titre de groupe de comparaison. Chaque enfant de ce groupe de comparaison a e´te´ apparie´ a` un enfant du premier groupe sur la base d’un test standardise´ de vocabulaire, de l’a^ge, du sexe, du statut socio‐e´conomique et de l’expe´rience pre´scolaire. Chaque paire d’enfants est entre´e a` l’e´cole au de´but du me^me trimestre et a e´te´ scolarise´e au de´but dans la me^me classe. A` la fin de l’e´tude, on comptait 15 enfants dans le premier groupe et 14 dans le groupe de comparaison.  Chaque anne´e on a donne´ aux enfants des tests de lecture, des tests de connaissance de l’alphabet et des ta^ches de sensibilite´ phonologique. On a con¸u les ta^ches de sensibilite´ phonologique de fa¸on a` couvrir tout un ensemble de niveaux de sensibilite´ phonologique du plus superficiel au plus profond y inclus la rime, la fusion de phone`mes, l’addition et la suppression de phone`mes, et la segmentation en phone`mes.  Les re´sultats ont montre´ que les enfants identifie´s comme sachant lire avant l’e´cole e´taient effectivement de bons lecteurs. Au de´but du projet, a` 5 ans et 0 mois, ils avaient un a^ge moyen de lecture de 8 ans et 8 mois. Ces enfants e´taient significativement meilleurs que les enfants du groupe de comparaison dans toutes les ta^ches de sensibilite´ phonologique et dans les tests de connaissance alphabe´tique. Puisque les deux groupes d’enfants avaient e´te´ apparie´s selon le test de de´veloppement du vocabulaire, qui e´tait hautement corre´le´ au QI, on a trouve´ qu’on ne pouvait pas rendre compte des diffe´rences entre les groupes sur la base d’une compe´tence cognitive ge´ne´rale. 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On a e´value´ le niveau de connaissance de l’alphabet, la sensibilite´ phonologique et la re´ussite en lecture a` l’a^ge de 5 ans 0 mois, 5 ans 11 mois et 6 ans 11 mois.  Il y a de plus en plus de preuves que le syste`me phonologique est implique´ dans la capacite´ dans enfants a` apprendre a` lire. Bradley et Bryant (1983) ont montre que des diffe´rences individuelles de sensibilite´ phonologique avant l’e´cole e´taient en corre´lation avec la re´ussite en lecture. De plus, Snowling (1981) a montre´ que les enfants identifie´s comme avant une dyslexie de de´veloppement avaient tendance a` avoir un de´ficit phonologique. La plupart des recherches examinant les relations entre sensibilite´ phonologique et lecture comportaient des enfants ayant des proble`mes de lecture ou des enfants progressant normalement dans des e´coles ordinaires. Il y a eu tre`s peu de travaux prenant en conside´ration des lecteurs pre´coces.  Ce texte soutient que, si la conscience phonologique est un pre´requis pour le de´but de la lecture, alors les enfants qui sont des lecteurs pre´coces devraient montrer de plus hauts niveaux de sensibilite´ phonologique que les autres enfants. A` cette fin, on a invite´ quinze enfants qui lisaient couramment a` moins de cinq ans, avant d’aller a` l’e´cole, a` participer a` l’´etude longitudinale. Ils ont e´te´ signale´s aux chercheurs par leurs parents ou par leurs enseignants d’e´coles maternelles de la re´gion, de bibliothe`ques et de groupes pre´scolaires. En outre, on a identifie´ un groupe supple´mentaire d’enfants a` titre de groupe de comparaison. Chaque enfant de ce groupe de comparaison a e´te´ apparie´ a` un enfant du premier groupe sur la base d’un test standardise´ de vocabulaire, de l’a^ge, du sexe, du statut socio‐e´conomique et de l’expe´rience pre´scolaire. Chaque paire d’enfants est entre´e a` l’e´cole au de´but du me^me trimestre et a e´te´ scolarise´e au de´but dans la me^me classe. A` la fin de l’e´tude, on comptait 15 enfants dans le premier groupe et 14 dans le groupe de comparaison.  Chaque anne´e on a donne´ aux enfants des tests de lecture, des tests de connaissance de l’alphabet et des ta^ches de sensibilite´ phonologique. On a con¸u les ta^ches de sensibilite´ phonologique de fa¸on a` couvrir tout un ensemble de niveaux de sensibilite´ phonologique du plus superficiel au plus profond y inclus la rime, la fusion de phone`mes, l’addition et la suppression de phone`mes, et la segmentation en phone`mes.  Les re´sultats ont montre´ que les enfants identifie´s comme sachant lire avant l’e´cole e´taient effectivement de bons lecteurs. Au de´but du projet, a` 5 ans et 0 mois, ils avaient un a^ge moyen de lecture de 8 ans et 8 mois. Ces enfants e´taient significativement meilleurs que les enfants du groupe de comparaison dans toutes les ta^ches de sensibilite´ phonologique et dans les tests de connaissance alphabe´tique. Puisque les deux groupes d’enfants avaient e´te´ apparie´s selon le test de de´veloppement du vocabulaire, qui e´tait hautement corre´le´ au QI, on a trouve´ qu’on ne pouvait pas rendre compte des diffe´rences entre les groupes sur la base d’une compe´tence cognitive ge´ne´rale. Les re´sultats ajoutent une preuve supple´mentaire a` l’ide´e que les diffe´rences individuelles de sensibilite´ phonologique interviennent dans l’apprentissage de la lecture.</abstract><cop>Oxford, UK and Boston, USA</cop><pub>Blackwell Publishers Ltd</pub><doi>10.1111/1467-9817.00042</doi><tpages>16</tpages></addata></record>
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