Man in the age of technology

: This paper argues that technology is no longer merely a tool for man's use but has become the environment in which man undergoes modifications. The author traces the role of technology from the Greeks to the present day. For the Greeks, Nature was governed by necessity and therefore unchangeable whereas in the Judeo‐Christian tradition, nature was entrusted to man for him to dominate. Modern science studies the world in order to manipulate and dominate nature through the use of technology which has now become an end in itself, governing the solution of political problems and confronting us with problems beyond our competence to resolve. The ethical impact of technology has been to create a change from ‘acting’ which assumes responsibility for one's actions to ‘doing’ which is concerned only with the effective execution of a ‘job’ without concern for the wider consequences. It can no longer be argued that technology is good or bad according to the use we make of it since technology now makes use of us and thus transforms our ethics, social relationships and psychological being. Translations of Cet article avance l'idée que la technologie n'est plus un simple outil au service de l'homme mais qu'elle est devenue un environnement au sein duquel l'homme subit des modifications. L'auteur retrace le rôle de la technologie de l'Antiquité grecque à nos jours. En Grèce antique, la nature était gouvernée par la nécessité et donc immuable, tandis que dans la tradition judéo‐chrétienne, la nature était confiée à l'homme pour qu'il la maîtrise. La science moderne étudie le monde dans le but de manipuler et de maîtriser la nature au moyen de la technologie, devenue une fin en soi, régissant la politique et ses conflits et nous confrontant à des problèmes bien au‐delà de nos compétences à les résoudre. L'impact éthique de la technologie a été de provoquer une transformation de l'« agir », qui impliquait la responsabilité de nos actes, en un « faire » qui ne se soucie que de l'efficacité de l'exécution d'un « job », sans considération des conséquences à une plus vaste échelle. Il n'est plus possible de soutenir l'idée que la technologie est bonne ou mauvaise selon l'usage qu'on en fait car la technologie à présent fait usage de nous, transformant par là‐même notre éthique, nos relations sociales et notre être psychologique. Dieser Artikel hypostasiert, daß Technologie nicht länger lediglich ein Werkzeug zum Gebrauch durch den Menschen ist, sondern zum Bedingungsumfeld g