The Jospin government, from lull to disillusion

La direction socialiste n'a toujours pas analysé, trois ans après, les causes de l'échec de L. Jospin en 2002. Le gouvernement qu'il avait dirigé aurait dû bénéficier de bons résultats économiques et d'une popularité durable. Au-delà du rôle très négatif de certains ministres (C....

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Veröffentlicht in:	Mouvements (Paris, France : 1998) France : 1998), 2005-09, Vol.41, p.102-111
Hauptverfasser:	Séréni, Jean-Pierre, Taddei, Dominique
Format:	Artikel
Sprache:	fre
Schlagworte:	Central government France Jospin, Lionel Left-wing parties Party politics Political support Socialist parties
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creator	Séréni, Jean-Pierre Taddei, Dominique
description	La direction socialiste n'a toujours pas analysé, trois ans après, les causes de l'échec de L. Jospin en 2002. Le gouvernement qu'il avait dirigé aurait dû bénéficier de bons résultats économiques et d'une popularité durable. Au-delà du rôle très négatif de certains ministres (C. Allègre), l'échec s'explique d'abord par la rupture progressive entre le gouvernement et le " peuple de gauche " qui devrait être sa base électorale. Les réformes néolibérales se sont multipliées (fiscalité, privatisations, gestion du marché du travail et des chômeurs) et ce sont en définitive les hauts fonctionnaires et les bobos (la réalité sociologique du PS actuel) qui se sont le mieux reconnus dans la politique de l'équipe Jospin. Le nouvel échec au référendum européen montre l'urgence d'un changement chez les socialistes. Reproduced by permission of Bibliothèque de Sciences Po
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Jospin en 2002. Le gouvernement qu'il avait dirigé aurait dû bénéficier de bons résultats économiques et d'une popularité durable. Au-delà du rôle très négatif de certains ministres (C. Allègre), l'échec s'explique d'abord par la rupture progressive entre le gouvernement et le " peuple de gauche " qui devrait être sa base électorale. Les réformes néolibérales se sont multipliées (fiscalité, privatisations, gestion du marché du travail et des chômeurs) et ce sont en définitive les hauts fonctionnaires et les bobos (la réalité sociologique du PS actuel) qui se sont le mieux reconnus dans la politique de l'équipe Jospin. Le nouvel échec au référendum européen montre l'urgence d'un changement chez les socialistes. 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